Résumé
L’art de pratiquer la thyroïdologie a été bouleversé par les progrès rálisés au cours des trois dernières décennies dans le champ de l’hormonologie. La mise à disposition de dosages de la TSH et des hormones thyroïdiennes totales a contraint le clinicien — dont la réflexion se nourrissait alors d’examens assez sommaires tels que la mesure du métabolisme de base et la scintigraphie tyroïdienne pimentés par d’incertains dosages du “protein binding iodine” — à porter un regard nouveau sur la thyroïde. L’acquisition de la TSH “ultra sensible” et la capacité de doser les hormones thyroïdiennes non liées “libres” ont conduit peu à peu à réécrire la séméiologie thyroïdienne et à ouvrir de nouveaux chapitres de pathologie au premier plan desquels figurent l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie frustes. Ces progreès ont assi permis d’affiner la surveillance des traitements.