Résumé
L’objectif principal de cet article était l’étude des propriétés de gonflement de l’argile de Regina. La formation géologique comprend un niveau supérieur (de la surface à 0,3 m de profondeur), l’argile gonflante (de 0,3 m à 8 m de profondeur) et un niveau inférieur morainique (entre 8 m et 9 m de profondeur). Les fortes limites de liquidité (70 ± 15 %) et limites de plasticité (33 ± 4 %) indiquaient une forte capacité de rétention d’eau et une forte capacité d’adsorption du sol argileux. Indépendamment du type de couverture (végétation ou route fissurée), la teneur en eau in situ, en été, correspondait à la limite de plasticité. Le sol argileux présentait un potentiel de gonflement moyen à élevé qui était bien prévu par la relation SP = 0,16 (Ip)1,188. Le sol argileux contenait 51 % de minéraux argileux dont des smectites (32 %), de l’illite (7 %), de la kaolinite (5 %) et de la chlorite (3 %). Avec une CEC de 40 cmol(+)/kg, les ions Ca2+ et Mg2+ se sont révélés être les principaux cations échangeables. La surface spécifique était de 50 m2/g. Le potentiel de gonflement et la pression de gonflement pour un échantillon prélevé à 1,2 m de profondeur donnaient respectivement 12 % et 260 kPa. Le soulèvement de surface était estimé à 180 mm pour diminuer progressivement à 3,6 m de profondeur. Ces valeurs correspondaient bien aux relations établies.