Résumé
Après une chirurgie conservatrice, la radiothérapie adjuvante de la totalité de la glande mammaire reste le standard thérapeutique. L’irradiation partielle accélérée du sein (IPAS) et focalisée au lit opératoire, délivrée en quelques jours, constitue, dans le contexte de l’individualisation des traitements, une vraie option thérapeutique et un domaine de recherche prometteur qui permettrait une évolution historique de la radiothérapie mammaire. La durée plus courte du traitement (et la possibilité d’instituer rapidement les traitements médicaux), une meilleure observance thérapeutique et l’absence de recours à la mastectomie totale ont été considérées comme des arguments importants pour légitimer l’option de l’IPAS outre-Atlantique. Même si le profil de patientes idéal pour une IPAS n’est pas encore clairement défini, la tentation d’élargir les indications est grande chez les défenseurs du concept. Ce profil sera certainement basé sur un faisceau d’arguments qui seront discutés dans cet article.