Résumé Objectif
Évaluer la tolérance et l’acceptabilité de l’endoscopie digestive haute.
Patients et méthodes
Il s’agissait d’une étude prospective réalisée de janvier à avril 2009. Les gastroscopies ont été réalisées par deux opérateurs dans 3 unités d’endoscopies. La prémédication était faite au diazépam 5 mg en IVD ou au clonazépam 2,5 mg en per os et à la lidocaïne visqueuse en gel oral. Auparavant, les informations essentielles sur la procédure de l’examen étaient données aux patients après avoir obtenu leur consentement. L’opinion des patients sur la tolérance et l’acceptabilité était recueillie sur une fiche de collecte de données à la fin de l’examen ou 24 heures après.
Résultats
Trois cent cinquante patients ont été inclus, dont 204 femmes (58,3%) avec un sex-ratio de 1,4. L’âge moyen était de 37,2 ans (extrêmes de 18 et 79 ans). Selon le niveau d’instruction, les patients scolarisés représentaient 55%. Plus de la moitié (51,1%) des patients bénéficiant de l’endoscopie digestive haute pour la première fois n’avaient eu aucune information préalable de leur prescripteur. L’information médicale reçue des prescripteurs n’était pas de bonne qualité dans près de trois quarts des cas (72,2%). Une sédation a été faite chez 98% des patients et l’examen a duré moins de 5 minutes dans 96,3% des cas. La tolérance était bonne dans la majorité des cas (84,6%). Les manifestations désagréables étaient : l’anxiété (79,4%), la douleur de la gorge (40%), les nausées (79,4%) et la sensation d’étouffement (18,8%). L’acceptabilité d’une endoscopie digestive haute ultérieure était de 96% (83,7% des patients souhaiteraient refaire l’examen dans les mêmes conditions contre 12,3% qui souhaiteraient une anesthésie).