Résumé Objectifs
Jusqu’à maintenant, très peu d’études se sont penchées sur le processus par lequel le design communautaire, le milieu bâti et l’environnement social influent sur l’activité physique des gens, en particulier les enfants. Les enquêtes qualitatives sont utiles pour explorer les perceptions et la prise de décisions, et pour comprendre les processus en jeu dans les interactions des gens avec leur environnement. Notre étude fait appel à des méthodes qualitatives pour approfondir la compréhension des liens entre l’environnement du quartier et le profil d’activité des enfants.
Méthode
Des données ont été recueillies à la faveur d’entretiens semidirigés auprès de 24 dyades parents-enfants (les enfants ayant de 10 à 14 ans). Les familles habitaient des quartiers au revenu médian variable (du plus faible au plus élevé) et qui représentaient les trois grands types de design observés à Saskatoon: urbain, semi-suburbain et suburbain.
Résultats
Parents et enfants ont souligné l’importance que l’environnement soit sûr pour l’activité physique des enfants: des rues ou des sentiers où l’on peut faire de la bicyclette sans se sentir menacé, des parcs et des espaces verts sans activités criminelles, et des quartiers où les gens se connaissent et où les enfants ont des camarades avec qui jouer. Bien que les quartiers urbains aux rues quadrillées, denses en points d’intérêt, favorisent en principe le transport actif, les taux de criminalité plus élevés et les dangers de la circulation qui ont tendance à exister dans ces quartiers peuvent entraver l’activité physique des enfants.
Conclusion
Tenter de comprendre ce qui facilite l’activité chez les enfants est une tâche complexe. Elle exige de connaître les obstacles à l’activité physique présents à l’échelle des quartiers ainsi que les facteurs sociaux et perceptuels qui agissent de façon interdépendante pour favoriser ou entraver l’activité physique des enfants.