Résumé
Le but de cette étude est de rapporter les migrations précoces en rapport avec une prévision d’échec des implants. Pour cela, nous avons utilisé quatre groupes de PTH avec différentes migrations à propos du devenir de deux types de fixation des implants, cimentés ou non cimentés. l’évolution de la migration sur 69 prothèses (pièces fémorales 49 cimentées, 20 non cimentées) ont été analysées de façon rétrospective selon la méthode EBRA-FCA les pièces fémorales non cimentées peuvent présenter des échecs précoces et tardifs, alors que les prothèses cimentées ne présentent que des échecs tardifs. L’échec le plus fréquent est la migration qui se fait en moyenne à 5,8 (±4,4) ans post-opératoire en relation avec une insuffisance de stabilité primaire. Les pièces fémorales stables ont une migration beaucoup plus tardive et ne sont révisées qu’après 12,4 ans (±4,5). la mesure de la migration précoce permet de dépister les échecs à court et moyen terme. La méthode décrite est fiable, les migrations tardives cependant sont précédées d’un échec à long terme et ont évolué pendant au moins trois ans avant la reprise.