Résumé.
Activité physique au sein de la population suisse âgée de plus de 50 ans
Objectifs: Décrire l’observance des recommandations en matière d’activité physique (AP) selon des variables se rapportant au statut socio-démographique, à l’état de santé et à l’environnement.
Méthodes: Analyse transversale basée sur les données (N = 8 405) de l’Enquête Suisse sur la Santé 2002. Quatre catégories d’AP sont utilisées: “modérée”, “intensive”, “habituelle” et “optimale” (cf. les directives suisses et américaines). “Mode de vie sédentaire” définit une cinquième catégorie.
Résultats: 9.1% du collectif (N = 8 405) fait partie de la catégorie “AP modérée”, 12.2% de “AP intensive”, 45% de “AP habituelle” et 8.7% de “AP optimale”. Parmi la population âgée de 65–79 ans et de 80 ans et plus, environ 50% des personnes pratiquent une AP “habituelle”. Un niveau socioéconomique élevé est associé à une d’AP “modérée”, “intensive” et “optimale”, tandis qu’un niveau socio-économique bas correspond à une “AP habituelle”. Aucune différence entre la vie en milieu citadin ou rural n’a été mise en évidence concernant la prévalence de l’activité sportive. Par contre la vie en milieu rural est associée avec un mode de vie plus sédentaire et avec une prévalence plus basse d’AP “habituelle” et “optimale”. Un bon état de santé et une orientation positive face à la santé sont en lien avec une AP “intense”, “habituelle” ou “optimale”, indépendamment de la présence de problèmes de santé chroniques.
Conclusions: Il faut accroître l’observance des recommandations en matière d’activité physique. Des approches comportementales, cognitives, politiques et environnementales sont suggérées pour promouvoir l’activité physique.