Résumé
• L’évaluation des risques des effets de l’ozone sur les forêts est progressivement passée de la mesure de l’exposition à des concentrations à une approche plus complexe qui nécessite la modélisation des flux d’ozone chez les arbres.
• Cette étude passe en revue l’état du modèle de flux stomatique de DO3SE employé au sein de la Convention de la Pollution Atmosphérique Transfrontière à Longue Distance, en décrivant une série d’applications et en identifiant les principaux besoins en matière de recherche, en particulier dans le cadre de l’appui qui pourrait être fourni par le Programme Coopératif International d’Évaluation et de Surveillance des Effets de la Pollution de l’Air sur les Forêts.
• Le besoin de développement le plus urgent pour DO3SE est la modélisation de l’état d’humidité du sol et de ses effets sur la conductance stomatique. En outre, les données relatives aux caractéristiques physiques et à la dynamique saisonnière de l’activité physiologique de la végétation continuent à poser des problèmes.
• Il y a un besoin clair de validation plus large des modèles et des estimations du risque en utilisant des méthodes statistiques plus rigoureuses et des comparaisons avec les réseaux de flux et les satellites.
• Les activités courantes de surveillance forestière à grande échelle ne fournissent que des possibilités limitées de modélisation des flux, mais pourraient être améliorées par l’introduction d’une nouvelle stratégie de surveillance décrite ici.