Résumé
La diminution des niveaux d’eau ainsi que des capacités hydrauliques des puits, la détérioration de la qualité de l’eau souterraine ainsi que l’assèchement de puits de faibles profondeurs sont chose commune dans plusieurs régions de l’Inde. Cela est principalement du à la récurrence d’années sèches, à la surexploitation de la ressource en eau souterraine, à l’augmentation du nombre de captages d’eau souterraine, et à l’explosion démographique. Dans cette partie du globe, l’économie de l’eau doit se faire à partir des jours de pluie. L’inde reçoit la majorité de sa précipitation annuelle en moins de 100 heures associées à la période de la mousson. Si cette eau n’est pas captée et entreposée, le reste de l’année fait face à une pénurie et à une rareté de l’eau disponible. L’objectif principal de la construction de barrages souterrains dans le bassin de la rivière Swarnamukhi est de favoriser l’infiltration des eaux de ruissellement en direction des sables alluvionnaires qui, autrement, seraient perdues en mer, ce qui permet d’augmenter le potentiel en eau souterraine afin de répondre à la demande future en eau. L’analyse des hydrographes produits par des piézomètres installés dans quatre (4) barrages souterrains, suivis d’octobre 2001 à décembre 2002, a révélé une remontée moyenne des niveaux de 1,44 m et de 1,80 m respectivement avant et après la période de la mousson, et ce après l’installation des barrages souterrains. De plus, durant le mois de juin, précédant la mousson, bien avant la construction des barrages souterrains en octobre 2001, les niveaux d’eau ont fluctué entre 3,1 m et 10 m, en comparaison avec des fluctuations oscillant entre 0,4 m et 3,1 m lors de la période suivant la construction des barrages souterrains. Par conséquent, la planification d’une procédure de collecte des eaux de pluies par des structures adaptées impose des études scientifiques complètes, permettant d’identifier les emplacements les plus favorables à la construction des barrages souterrains.