La Seine-Maritime connaît depuis 2003 une hyperendémie d’infections invasives à méningocoque (IIM) dominée par l’expansion du clone B14 : P1-7,16.Étude visant à quantifier le portage dans la population et ses facteurs de risque. Le protocole a été validé par un comité de pilotage incluant l’InVS et le CNR.L’étude s’est focalisait sur les sujets les plus exposés aux IIM : les 1-25 ans de la zone de Dieppe, soit 27 000 personnes dont 8 600 étaient tirées au sort. Pour obtenir 3 500 à 5 000 adhésions (taux de 40 à 60 %), de nombreuses actions étaient menées : lettres personnalisées, information aux professionnels de santé, actions dans les établissements scolaires, médiatisation…Du fait de la saisonnalité, l’investigation s’est déroulée sur 12 semaines (1T08). Ceci a nécessité une chaîne pouvant accueillir 100 sujets/j au CHG de Dieppe : 30 professionnels ont été recrutés pour l’accueil (5’), le consentement (5’), un questionnaire sur l’état de santé et le mode de vie (15’), et le prélèvement de gorge (5’).L’écouvillon était ensemencé extemporanément sur gélose immédiatement placée à l’étuve. Après 48 h d’incubation, les géloses étaient transportées au CHU de Rouen pour isolement des méningocoques parmi la flore pharyngée, identification et génogroupage (par PCR). Tous les méningocoques ont fait ensuite l’objet de typages complémentaires au CNR.Une chimioprophylaxie était proposée aux porteurs d’un méningocoque sérogroupable.Au 16 février 2008, 1 953 sujets ont été inclus, confirmant la forte attente de la population.Les taux de portage de méningocoque (B14 : P1-7,16 et autres clones) et leurs facteurs de risques seront analysés après le 29/3/8, date de fin des inclusions.Des résultats détaillés pourront être présentés aux JNI.Remerciements aux volontaires participants à l’enquête et à tous les personnels mobilisés.Étude financée par le PHRC.