Skin reactions associated with drug are common. They represent 20 % of spontaneous reporting and may complicated 2 to 3 % of hospitalizations. Adverse effects associated with psychotropic drugs are common. The frequency of drug reactions is rare but probably underreported. The aim of this article is to list cutaneous reactions reported in international publications.A literature review of cutaneous adverse effect reported with psychotropic drug administration was performed using data basis (EBM Reviews, PubMed, Web of Science, PsycINFO et PsycArticles) with terms “rash”, “cutaneous” and drugs names.A number of drug skin reactions with psychotropic drugs related in the literature. Many cases of urticarial reactions, erythema or maculopapular rashes are described. These reactions may cause a prolongation of hospitalization. Indeed, a number of fatal cases are found such as DRESS syndrome or Stevens-Johnson syndrome. Faced with serious skin reaction, the offending drug should be stopped. Knowledge of such psychotropic drug eruptions should be acquired by all practitioners using this drug class.Practitioners should keep in mind that each prescribed drug must be considered potentially able to cause adverse skin reactions. Psychotropic drugs are not exceptions to this rule and psychiatrists and patients should be aware of this phenomenon.
Les réactions cutanées associées à une prise médicamenteuse sont fréquentes. Elles représentent 20 % des notifications spontanées et peuvent compliquer 2 à 3 % des hospitalisations. Les effets indésirables liés à la prise de médicaments psychotropes sont nombreux mais la fréquence des toxidermies est rare dans la littérature, probablement sous-notifiée. L’objectif de cet article est de faire un état des lieux des divers cas de réactions cutanées déclarés dans la population suite à la prise d’un traitement psychotrope. Une recherche bibliographique a donc été effectuée sur différentes bases de données (EBM Reviews, PubMed, Web of Science, PsycINFO et PsycArticles) en utilisant les termes anglais de « rash », « cutaneous » et le nom des médicaments incriminés. Un certain nombre de réactions cutanées d’origine médicamenteuses sont rapportées, dans la littérature, sous psychotropes. De nombreux cas de réactions urticariennes, des érythèmes ou des exanthèmes maculopapuleux ont été décrits. Ces réactions ne sont pas anodines puisqu’elles peuvent provoquer une prolongation d’hospitalisation et, dans une faible proportion, le décès. Une réaction cutanée sévère doit faire arrêter le médicament incriminé. Une connaissance de ces toxidermies sous psychotropes doit être acquise par tous les praticiens utilisant cette classe médicamenteuse. Il convient de garder en mémoire que chaque médicament prescrit doit être considéré comme potentiellement capable de provoquer, parmi les effets indésirables, des réactions cutanées. Ainsi, les psychotropes n’échappent pas à cette règle et le prescripteur ainsi que le patient doivent être sensibilisés à ce type d’effet indésirable.