Attrition from diabetes education programs has received little attention in the empirical literature, even though rates tend to be high across programs. Given the time and money invested in the structuring of these interventions and their acknowledged benefits for diabetes self-care behaviours and overall health outcomes, it is imperative that we understand why people choose to disengage from these initiatives. A systematic literature review was conducted to examine studies that investigated factors associated with attrition in existing diabetes education services. Results showed varied proportions of individuals with diabetes dropping out, from 4 to 57% across Britain, the United States, Ireland, Canada and Japan. Most studies did not find an association between sex, age, body mass index or years since diagnosis of diabetes, and attrition or missed appointments; however, 2 studies found an association between working status and attrition. Inconsistent results were found for primary language spoken, smoking status, symptomatology, type of diabetes management, glycosylated hemoglobin, blood pressure, comorbidities and distance travelled to the clinic. Sparse literature and diverse research methods across studies make it difficult to conclusively outline factors that influence attrition from diabetes education programs. The use of more rigorous research methods and standardized measurement would assist in the assessment of attrition from diabetes education programs worldwide. Recommendations on how to improve future research in this area also are discussed.
Il est peu question des taux d'attrition des programmes de formation diabétique dans la littérature empirique, même s'ils semblent élevés pour tous les programmes. Compte tenu du temps et des fonds investis dans l'élaboration de telles interventions et de leurs avantages reconnus pour ce qui est de l'auto-surveillance du diabète et des résultats globaux sur la santé, il est impératif de comprendre pourquoi les gens décident d'abandonner. Une analyse documentaire a été effectuée pour évaluer les études sur les facteurs d'attrition des programmes de formation diabétique actuels. Les résultats ont montré que les taux d'attrition varient de 4 % à 57 % au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Irlande, au Canada et au Japon. La plupart des études n'ont pas décelé de lien entre l'attrition et les rendez-vous manqués, d'une part, et le sexe, l'indice de masse corporelle et l'ancienneté du diagnostic, d'autre part. Les résultats ont été incohérents pour ce qui est de l'âge, de la principale langue parlée, de l'emploi, de l'usage ou non du tabac, des symptômes, des maladies concomitantes, de l'hémoglobine glycosylée, du type de prise en charge du diabète et de la distance de la clinique. En raison du peu de documentation et des méthodes de recherche variées d'une étude à l'autre, il est difficile de cerner irréfutablement les facteurs qui entrent en jeu dans l'attrition des programmes de formation diabétique. L'usage de méthodes de recherche plus rigoureuses et de mesures normalisées faciliterait l'évaluation de l'attrition de ces programmes à l'échelle mondiale. L'article traite aussi de recommandations sur la façon d'améliorer la recherche dans ce domaine.