In Brazil, abortion is legally restricted but highly prevalent. The objective of this study was to obtain data on the opinions of obstetrician–gynaecologists regarding abortion and to verify whether there is consistency between their personal opinion with respect to abortion and their private decision when confronted personally with an unwanted pregnancy or with a request for abortion from a patient or relative. A structured questionnaire was sent to obstetrician–gynaecologists, members of the Brazilian Federation of Gynaecological and Obstetrical Societies (FEBRASGO). A total of 4,261 physicians responded, a 30% response rate. Almost a quarter of female physicians and a third of male physicians had had an unwanted pregnancy, and 80% of these were aborted. Even among those for whom religion was very important, almost 70% chose abortion when personally faced with an unwanted pregnancy. Twice as many respondents accepted abortion as a solution for themselves or their partners as for their patients. The difference was much smaller only if the physician had personally experienced abortion. Thus, the closer physicians are to the problem of abortion, the greater their understanding that there are circumstances under which abortion is the best or only alternative. We expect the publication of these data to contribute towards liberalisation of the abortion law in Brazil.
Au Brésil, l'avortement est limité par la loi, mais très fréquent. Cette étude souhaitait recueillir l'avis des gynécologues-obstétriciens sur l'avortement et déterminer si leurs opinions personnelles étaient cohérentes avec leurs décisions privées quand ils ont été confrontés personnellement à une grossesse non désirée ou à la demande d'avortement d'une patiente ou parente. Un questionnaire structuré a été adressé aux adhérents de la Fédération brésilienne des sociétés de gynécologie et d'obstétrique (FEBRASGO). Au total, 4261 médecins ont répondu, soit 30%. Près d'un quart des femmes médecins et un tiers des hommes médecins avaient été confrontés à des grossesses non désirées, et 80% s'étaient terminées par un avortement. Même parmi ceux pour qui la religion était très importante, près de 70% avaient choisi l'avortement. Deux fois plus de répondants acceptaient l'avortement comme solution pour eux-mêmes ou leurs partenaires que pour leurs patientes. La différence était beaucoup plus faible seulement si le médecin avait connu personnellement un avortement. Ainsi, plus les médecins étaient proches du problème de l'avortement, mieux ils comprenaient qu'il existe des circonstances dans lesquelles l'avortement est la meilleure ou la seule solution. Nous pensons que la publication de ces données contribuera à la libéralisation de la législation sur l'avortement au Brésil.
En Brasil, el aborto es legalmente restringido pero muy frecuente. Este estudio procura obtener datos sobre las opiniones de los gineco-obstetras respecto al aborto y determinar si éstas son consecuentes con sus decisiones privadas cuando enfrentan personalmente un embarazo no deseado o una solicitud de aborto de una paciente o pariente. Se envió un cuestionario estructurado a los gineco-obstetras afiliados a la Federación Brasileña de Sociedades de Ginecología y Obstetricia (FEBRASGO). Un total de 4,261 médicos respondieron, con un índice de respuesta del 30%. Casi una cuarta parte de las médicas y una tercera parte de los médicos habían enfrentado un caso de embarazo no deseado, y el 80% de éstos fueron abortados. Aun entre aquéllas para quienes la religión es muy importante, casi el 70% optó por interrumpir un embarazo no deseado. El doble de los respondedores aceptó el aborto como una solución tanto para ellos mismos o sus parejas como para sus pacientes. La diferencia fue mucho menor sólo si el médico había experimentado un aborto personalmente. Por tanto, mientras más se acercaban los médicos al problema del aborto, mayor era su entendimiento de que existen circunstancias en las que el aborto es la mejor o única opción. Esperamos que la publicación de estos datos contribuya hacia la liberalización de la ley de aborto en Brasil.