We examine the clinical characteristics and outcomes of ST-elevation myocardial infarction (STEMI) patients receiving various reperfusion therapies in 2 contemporary Canadian registries. Of 4045 STEMI patients, 2024 received reperfusion therapy and had complete data on invasive management. They were stratified by reperfusion strategy used: primary percutaneous coronary intervention (PCI) (n =716); fibrinolysis with rescue PCI (n =177); fibrinolysis with urgent/elective PCI (n =210); and fibrinolysis without PCI (n =921). Data were collected on clinical and laboratory findings, and outcomes. Compared with fibrinolytic-treated patients, patients treated with primary PCI were younger and had higher Killip class, had longer time to delivery of reperfusion therapy, and utilized more antiplatelet therapy but less heparin, β-blockers and angiotensin-converting enzyme inhibitors. In-hospital death occurred in 2.7% of patients treated with primary PCI, 1.7% fibrinolysis-rescue PCI, 1.0% fibrinolysis-urgent/elective PCI, and 4.8% fibrinolysis-alone (P =0.009); the rates of death/reinfarction were 3.9%, 4.0%, 4.3%, and 7.1% (P =0.032), respectively. The rate of shock was highest in the primary PCI group. Rates of heart failure or major bleeding were similar in the 4 groups. In multivariable analysis, no PCI during hospitalization was associated with death and reinfarction (adjusted odds ratio = 1.66; 95% confidence interval, 1.03-2.70; P =0.04). Clinical features, time to reperfusion, and medication utilization differed with respect to the reperfusion strategy. While low rates of re-infarction/death were observed, these complications occurred more frequently in those who did not undergo PCI during index hospitalization.
Nous avons examiné les caractéristiques et les résultats cliniques des patients ayant un infarctus du myocarde (IM) avec sus-décalage du segment ST de 2 registres canadiens contemporains et recevant divers traitements de reperfusion. Des 4 045 patients ayant un IM avec sus-décalage du segment ST, 2 024 ont reçu un traitement de reperfusion et ont eu des données complètes sur un traitement effractif. Ils ont été stratifiés selon la stratégie de reperfusion utilisée : l'intervention coronarienne percutanée (ICP) primaire (n = 716); la fibrinolyse avec ICP urgente (n = 177); la fibrinolyse avec ICP urgente ou élective (n = 210); et la fibrinolyse sans ICP (n = 921). Les données ont été recueillies des découvertes cliniques et de laboratoire, et des résultats. Comparativement aux patients traités par fibrinolyse, les patients traités par une ICP primaire étaient plus jeunes et avaient une classification de Killip plus élevée, avaient un délai d'attente plus long avant le traitement de reperfusion et utilisaient plus de traitements antiplaquettaires, mais moins d'héparine, de β-bloquants et d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. Il y a eu mortalité à l'hôpital chez 2,7 % des patients traités par l'ICP primaire, 1,7 % par la fibrinolyse avec ICP urgente, 1,0 % par la fibrinolyse avec ICP urgente ou élective, et 4,8 % par la fibrinolyse seule (P = 0,009); les taux de mortalité et de récidive d'infarctus ont été de 3,9 %, 4,0 %, 4,3 % et 7,1 % (P = 0,032), respectivement. Le taux de choc a été plus élevé dans le groupe d'ICP primaire. Les taux d'insuffisance cardiaque ou de saignement majeur ont été similaires dans les 4 groupes. Dans l'analyse multivariée, aucune ICP durant l'hospitalisation n'a été associée à la mortalité et à la récidive d'infarctus (ratio d'incidence approché ajusté = 1,66; intervalle de confiance de 95 %, 1,03-2,70; P = 0,04). Les caractéristiques cliniques, le délai d'attente avant la reperfusion et l'utilisation de la médication ont différé selon la stratégie de reperfusion. Tandis que de faibles taux de récidive d'infarctus et de mortalité ont été observés, ces complications se sont présentées plus fréquemment chez ceux qui n'avaient pas subi d'ICP durant l'hospitalisation.