La surveillance clinique et bio-radiologique des cas d’HTA nécessaire en fonction des ATCD, du contexte clinique, du retentissement viscéral.On a étudié les paramètres démographiques, la rythmicité et la qualité du suivi et des contrôles. Ce contrôle (1/3 mois) comportait un examen clinique avec l’interrogatoire : le régime et l’activité sportive pratiquée, la surveillance du poids et des chiffres tensionnels, la radiographie du thorax, l’ECG, le bilan rénal, la glycémie, le taux de lipides, le FO (fond d’œil), et enfin les complications éventuelles.51 cas hypertendus d’âge 59 ans : 37 hommes et 14 femmes ont été suivis médicalement. Ce suivi a été rigoureux dans 11 cas, ces malades éduqués et motivés suivent un régime strict et un contrôle rapproché. Aucun n’a présenté de complications viscérales, par contre le suivi a été moins régulier chez 31 malades qui n’ont pas tenu compte des règles hygiéno-diététiques ni de la ryth-micité des contrôles, et n’ont, par conséquent, pas pu faire les examens complémentaires en temps voulu. Au bout de 2 ans, 5 ont présenté des accidents vasculaires cérébraux motivant leur hospitalisation en urgence en unité spécia-lisée pendant plusieurs semaines. Sortis avec des séquelles, 7 ont présenté une insuffisance coronarienne, à type d’IDM dans 3 cas, et d’angor instable dans 4 cas. Ils ont été hospitalisés en urgence, où une revascularisation a débuté et a permis de sauver le réseau coronarien dans 2 cas uniquement. 3 ont présenté une insuffisance cardiaque gauche avec réduction de la fraction d’éjection du VG, et 16 malades ont eu des troubles visuels et/ou une atteinte rénale. Le reste des malades (9) ont arrêté leur traitement anti-hypertensif, et se sont compliqués après 8 moisLa surveillance rapprochée, l’éducation, la lutte contre les facteurs de risque, la motivation des patients et la persévérance du traitement permet de prévenir les complications de la maladie hypertensive, il est à noter que seules ces complications méritent d’être traitées en urgence.