Aboriginals have more cardiovascular risk factors than do non-Aboriginals that predispose them to the development of heart failure (HF). Whether long-term mortality outcomes and health care use differ between Aboriginals and whites with HF is unknown.The population consisted of all Albertans aged ≥ 20 years with an incident HF hospitalization between 2000 and 2008. Aboriginal status is recorded in the Alberta Health Care Insurance Registry and white ethnicity was determined using previously validated surname analysis algorithms. Cox and logistic regression was used to examine mortality outcomes after adjustment for key variables.Compared with whites (n = 42,288), status aboriginal patients with HF (n = 1158) were significantly younger (mean age, 62.6 vs 75.4 years; P < 0.0001) and had higher rates of diabetes (45% vs 29%; P < 0.0001) and chronic obstructive pulmonary disease (40% vs 36%; P < 0.0001) but lower rates of most other comorbidities. Although crude mortality rates were lower in status Aboriginals than in whites at 1 year (22% vs 31%; P < 0.0001) and at 5 years (48% vs 59%; P < 0.0001), after adjustment, status Aboriginals exhibited increased mortality at 1 year (adjusted odds ratio [OR], 1.18; 95% confidence interval [CI], 1.01-1.38) and 5 years (adjusted OR, 1.39; 95% CI, 1.16-1.67). Compared with whites, status Aboriginals used more health care resources in the years before and after an incident HF hospitalization but less specialist care.Although status Aboriginals hospitalized for the first time with HF are > 10 years younger, they use more health care resources and have increased short- and long-term mortality compared with their white counterparts.
Les Autochtones présentent plus de facteurs de risque cardiovasculaire les prédisposant à l’apparition de l’insuffisance cardiaque (IC) que les non-Autochtones. On ignore si les effets à long terme sur la mortalité et l’utilisation des soins de santé diffèrent entre les Autochtones et les Blancs souffrant d’IC.La population comptait tous les Albertains âgés de ≥ 20 ans ayant nécessité une première hospitalisation en raison d’une IC entre 2000 et 2008. Les Autochtones sont enregistrés au Régime d’assurance-maladie de l’Alberta, et l’origine ethnique blanche était déterminée en utilisant précédemment les algorithmes de validation de l’analyse du nom de famille. La régression logistique et le modèle de Cox étaient utilisés pour examiner les effets sur la mortalité après l’ajustement des variables principales.Comparativement aux patients blancs (n = 42 288), les patients autochtones ayant une IC (n = 1158) étaient beaucoup plus jeunes (âge moyen, 62,6 vs 75,4 ans; P < 0,0001), avaient des taux plus élevés de diabète (45 % vs 29 %; P < 0,0001) et de maladie pulmonaire obstructive chronique (40 % vs 36 %; P < 0,0001), mais des taux plus faibles de la plupart des autres comorbidités. Bien que les taux bruts de mortalité aient été plus faibles chez les Autochtones que chez les Blancs à 1 an (22 % vs 31 %; P < 0,0001) et à 5 ans (48 % vs 59 %; P < 0,0001), après l’ajustement, les Autochtones ont montré une mortalité plus élevée à 1 an (ratio d’incidence approché [RIA] ajusté, 1,18; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 1,01–1,38) et à 5 ans (RIA ajusté, 1,39; IC à 95 %, 1,16-1,67). Comparativement aux Blancs, les Autochtones ont utilisé plus de ressources en soins de santé, mais moins de soins de spécialistes, durant les années précédant et suivant la première hospitalisation en raison d’une IC.Bien que les Autochtones hospitalisés pour la première fois en raison d’une IC soient > 10 ans plus jeunes, ils utilisent plus les ressources en soins de santé que leurs homologues blancs, mais ont une mortalité plus élevée à court et à long terme.