Depuis les anne[acute ]es 1940, date a[grave ] laquelle la c[oelig ]lioscopie fut introduite en France, les progre[grave ]s re[acute ]alise[acute ]s ont e[acute ]te[acute ] conside[acute ]rables. Exclusivement diagnostique a[acute ] ses de[acute ]buts, la technique est devenue une discipline a[grave ] part entie[grave ]re, conjuguant les trois temps majeurs de la de[acute ]marche chirurgicale : le diagnostic, l'e[acute ]valuation clinique et la re[acute ]alisation the[acute ]rapeutique qui en de[acute ]coule. L'agression minimale de la paroi abdominale ainsi que la tre[grave ]s forte re[acute ]duction des douleurs postope[acute ]ratoires sont aujourd'hui des arguments de poids en faveur de la c[oelig ]lioscopie. Face a[grave ] l'engouement qu'a suscite[acute ] la c[oelig ]liochirurgie aupre[acute ]s du public et la diffusion massive qui a suivi en chirurgie digestive au de[acute ]but des anne[acute ]es 90, il apparai[circ ]t ne[acute ]cessaire de s'interroger sur les modifications qu'elle a pu entrai[acute ]ner sur le plan des pratiques ope[acute ]ratoires, des techniques mises en [oelig ]uvre et sur les risques nouveaux qu'elle engendre.