There is growing evidence that cardiovascular risk profiles differ markedly across Canada's 4 major ethnic groups, namely White, South Asian, Chinese, and Black; however, the impact of long-term Canadian residency on cardiovascular risk within and across these ethnic groups is unknown. Using pooled data from Statistics Canada's National Population and Canadian Community Health Surveys (1996-2007), we compared the age- and sex-standardized prevalence of cardiovascular risk factors and diseases between recent immigrants (< 15 years in Canada) and long-term residents (immigrants who lived in Canada for ≥ 15 years or people born in Canada) among White, South Asian, Chinese, and Black ethnic groups living in Ontario. We also calculated ethnic-specific attributable fraction (AF), defined as the proportion of risk that can be attributed to long-term Canadian residency. For all ethnic groups, cardiovascular risk factor profiles (ie, the percentage of people with ≥ 2 major cardiovascular risk factors, ie, smoking, obesity, diabetes, and hypertension) were worse among those with longer duration of residency in Canada. The greatest change in recent immigrants vs long-term residents was observed in the Chinese group (2.2% vs 5.2%; AF 0.47) followed by the White (6.5% vs 10.3%; AF 0.36), Black (9.2% vs 12.1%; AF 0.17), and South Asian (7.7% vs 8.2%; AF 0.03) groups. The prevalence of cardiovascular disease did not differ significantly between recent immigrants and long-term residents, irrespective of ethnic group. Our results suggest that cardiovascular disease prevention strategies must consider not only ethnicity, but also the level of acculturation within each ethnic group.
Il y a de plus en plus de preuves démontrant que les profils de risque cardiovasculaire diffèrent de façon marquée entre les 4 groupes ethniques majeurs du Canada, c'est-à-dire les Blancs, les Sud-Asiatiques, les Chinois et les Noirs. Cependant, l'incidence de la résidence canadienne à long terme sur le risque cardiovasculaire au sein et entre ces groupes ethniques est inconnue. En utilisant les données groupées de l'Enquête nationale sur la santé de la population et l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de Statistique Canada (1996-2007), nous avons comparé la prévalence standardisée selon l'âge et le sexe des facteurs de risque cardiovasculaire et des maladies entre des immigrants récents (< 15 ans au Canada) et des résidants à long terme (des immigrants qui ont vécu au Canada pour ≥ 15 ans ou des personnes qui sont nées au Canada) parmi les groupes ethniques de Blancs, de Sud-Asiatiques, de Chinois et de Noirs vivant en Ontario. Nous avons aussi calculé la fraction attribuable (FA) à la spécificité ethnique, définie comme la proportion de risque qui peut être attribuée à la résidence canadienne à long terme. Pour tous les groupes ethniques, les profils des facteurs de risque cardiovasculaire (c.-à-d. le pourcentage de personnes ayant ≥ 2 facteurs de risque cardiovasculaire, soit le tabagisme, l'obésité, le diabète et l'hypertension) ont été pires parmi ceux ayant résidé au Canada plus longuement. Le plus grand changement chez les immigrants récents par rapport aux résidants à long terme a été observé dans le groupe de Chinois (2,2 % vs 5,2 %; FA 0,47) suivi par les Blancs (6,5 % vs 10,3 %; FA 0,36), les Noirs (9,2 % vs 12,1 %; FA 0,17), et les Sud-Asiatiques (7,7 % vs 8,2 %; FA 0,03). La prévalence de la maladie cardiovasculaire n'a pas différé significativement entre les immigrants récents et les résidants à long terme, sans distinction de groupe ethnique. Nos résultats suggèrent que les stratégies de prévention de la maladie cardiovasculaire doivent considérer non seulement l'ethnicité, mais aussi le niveau d'acculturation au sein de chacun des groupes ethniques.