Clostridium difficile is a common nosocomial pathogen in humans and animals that causes diarrhea and colitis following antibiotic therapy. Isolates of C. difficile obtained from faecal material from 20 human patients and 6 equine subjects with antibiotic-associated diarrhea were investigated regarding production of toxins A and B, their capacity to adhere to the human intestinal Caco-2 cell line and equine intestinal cells, and for the presence of fimbriae. The results showed that most (17/20) of the human clinical isolates produced both toxins A and B. One of the human isolates proved toxin A-negative/toxin B-positive. All (6/6) horse isolates were positive for both toxins A and B. Both the human and horse isolates possessed the capacity to adhere, to varying degree, to human and equine intestinal cells. It appeared that human isolates produced greater amounts of toxin B, and that there was a host–species dependency on ability to attach to intestinal epithelial cells. No fimbriae were found in any of the investigated isolates.
Clostridium difficile est une bactérie qu’on retrouve fréquemment en milieu hospitalier.Il s’agit d’un microorganisme pathogène de l’homme et des animaux, responsable de diarrhées et de colites pseudomembraneuses à la suite de thérapie antibiotique. Des souches de C. difficile, qui ont été isolé des selles de 21 patients et des 6 chevaux affectés par des diarrhées à la suite d’une thérapie antibiotique, ont été étudiées afin de déceler la production de toxines A et B, leur capacité d’adhérer aux cellules de la lignée cellulaire Caco-2 et aux cellules intestinales équines ainsi que pour la présence de fimbriae.Les résultats montrent que la plus grande parties (17/20) des souches isolées des patients produisaient les deux toxines A et B et une seule souche était négative pour la toxine A et positive pour la toxine B. Toutes les souches isolées des chevaux (6/6) étaient positives pour la production des toxines A et B. Toutes les souches isolées étaient capables d’adhérer soit aux cellules Caco-2 soit aux cellules intestinales équines. Les souches isolées des patients produisaient une plus grande quantité de toxine B. On a aussi observé une capacité à adhérer aux cellules intestinales hôte spécifique. On a observé la présence de fimbriae dans aucune des souches isolées.