Les sources hydrothermales profondes sont situées à l'axe des dorsales volcaniques du fond des océans et sont caractérisées par des conditions physico-chimiques extrêmes et variables (température, pression), la présence de molécules toxiques ainsi que l'absence de carbone organique fournie par la photosynthèse. Cependant, la vie existe dans ces environnements. Les producteurs primaires d'énergie et de molécules organiques dans ces chaînes alimentaires sont les bactéries chimiolithoautotrophes. De nombreuses espèces d'animaux vivent en symbiose intime et complexe avec ces bactéries sulfo-oxydantes ou méthanogènes. Ces symbioses impliquent une stratégie de nutrition et une organisation métabolique spécifique, mettant en jeu de nombreuses interactions et échanges métaboliques, entre les deux partenaires. Les organismes de ces écosystèmes ont développé différentes stratégies d'adaptation. Dans cet environnement, de nombreux micro-organismes sont adaptés aux hautes températures. De plus, pour survivre dans ces environnements, ils ont développé différentes stratégies pour se protéger de molécules toxiques telles que l'H 2 S et les métaux lourds. Pour citer cet article : Z. Minic et al., C. R. Biologies 329 (2006).
The deep-sea hydrothermal vents are located along the volcanic ridges and are characterized by extreme conditions such as unique physical properties (temperature, pression), chemical toxicity, and absence of photosynthesis. However, life exists in these particular environments. The primary producers of energy and organic molecules in these biotopes are chimiolithoautotrophic bacteria. Many animals species live in intimate and complex symbiosis with these sulfo-oxidizing and methanogene bacteria. These symbioses imply a strategy of nutrition and a specific metabolic organization involving numerous interactions and metabolic exchanges, between partners. The organisms of these ecosystems have developed different adaptive strategies. In these environments many microorganisms are adapted to high temperatures. Moreover to survive in these environments, living organisms have developed various strategies to protect themselves against toxic molecules such as H 2 S and heavy metals. To cite this article: Z. Minic et al., C. R. Biologies 329 (2006).