LOFAR is a revolutionary instrument, operating at low frequencies (ν≲240 MHz). It will drive major breakthroughs in the area of observational cosmology, but its use requires the development of challenging techniques and algorithms. Since its field of view and sensitivity are increased by orders of magnitude as compared to the older generation of instruments, new technical problems have to be addressed. The LOFAR survey team is in charge of commissioning the first LOFAR data produced in the imager mode as part of building the imaging pipeline. We are developing algorithms to tackle the problems associated with calibration (ionosphere, beam, etc.) and wide-field imaging for the achievement of the deep extragalactic surveys. New types of problems arise in that context, and notions such as algorithmic complexity and parallelism become fundamental.
LOFAR est un instrument au design révolutionnaire qui opère à très basses fréquences (∼10–240 MHz) dans un domaine dʼénergie quasiment inexploré. Il est construit presque entièrement en software, et allie réseau phasé et interféromètre. Son utilisation conduira à des avancées scientifiques majeures, mais elle représente un défi technologique considérable. En effet, la sensibilité et le champ de vue de cet instrument étant accru de plusieurs ordres de grandeur par rapport à lʼancienne génération, des phénomènes subtils doivent être considérés. Dʼautre part, les nouvelles technologies utilisées comme les réseaux phasés entraînent des complications de taille. Dans le cadre du groupe de travail « relevés LOFAR » nous développons des procédures dʼétalonnage (ionosphère, lobes de station). Dans le cadre de ces problématiques, de nouvelles difficultés émergent, et les concepts de complexité algorithmique et de parallélisabilité deviennent une base de réflexion.