The aim of this paper is to consider that a complementary way to evaluate the acceptance of technology in the work is possible; the acceptance situated. From a critical review of the classical models of acceptability (social and practical) on the one hand, and relying on models of the activity and theories of appropriation on the other hand, we show that it is necessary to insert the ICT in its social thickness, that is to say in a more comprehensive and complex as richer activity system (real). We will discuss the four dimensions to be considered to evaluate this acceptance situated. We also indicate how this approach can become an instrument of the development of activity and can contribute to a process of (re)creation of technical instruments, laying the foundations of what we have named a clinical usage.
L’ambition de cet article est d’envisager une voie complémentaire pour aborder l’acceptation des technologies dans l’activité professionnelle ; celle de l’acceptation située. À partir d’une critique des modèles classiques de l’acceptabilité (sociale et pratique), d’une part, et sur la base des modèles de l’activité et des théories de l’appropriation, d’autre part, nous montrerons qu’il est nécessaire de restituer l’objet technique dans son épaisseur sociale, c’est-à-dire dans un système d’activité plus riche, plus global et plus complexe aussi. Nous évoquerons les quatre dimensions à prendre en compte pour aborder cette acceptation située. Nous indiquerons aussi comment cette approche peut devenir un instrument de développement de l’activité et contribuer ainsi à un processus de (re)création d’instruments techniques, en posant les bases de ce que nous appelons une clinique de l’usage.