Methode: L'etude d'une duree de 3 ans a porte sur douze patients (58 ans ± 8) apneiques (index d'apnees/hypopnees: 55,4/h ± 16,6). Trois tests iteratifs des delais d'endormissement ont ete effectues: avant traitement (T1), apres le debut de la PPC (T2) 51 jours (± 14) et 3 ans plus tard (T3).Resultats: Le test T1 a montre une somnolence diurne excessive (3,98 ± 2,45 min). Le test T2 a permis de differencier un groupe bon repondeurs (BR) et un groupe mauvais repondeurs (MR). Le groupe BR (n = 5) avait une latence d'endormissement T2 a 14,5 ± 2 min (pour un T1 = 6,3 ± 2,8 min), alors que le groupe MR avait une latence a 5,5 ± 1,7 min (pour un T1 = 2,79 ± 1,1 min). Apres 3 ans, le groupe BR avait une latence moyenne T3 de 12,5 ± 5,9 min, le groupe MR avait une latence moyenne de 9,8 ± 5 min. La difference entre les deux groupes n'etait plus significative.Conclusion: Il existe un effet benefique a long terme de la PPC sur la somnolence diurne, avec la persistance d'une vigilance normale chez les patients BR et une normalisation du groupe MR. L'existence d'une correlation (p < 0,05, r = 0,68) entre le niveau moyen de SaO2 et T1 seulement pour le groupe MR, souleve le role de l'hypoxie nocturne chronique dans les perturbations de la vigilance diurne et dans la capacitea recuperer.