Transcatheter aortic valve replacement (TAVR) can cause injury to the atrioventricular conduction system. We evaluated the effect of transcatheter heart valve (THV) type on the rate of new pacemaker implantation and length of hospital stay.Patients across all hospitals performing transfemoral TAVR in the province of British Columbia between 2012 and 2016 participated in a mandated registry with linkages to provincial health databases. We evaluated 1141 patients undergoing successful transfemoral TAVR for native aortic valve stenosis with 5 commonly used valves.Valves implanted were balloon-expandable (BEV) (n = 728), self-expandable (SEV) (n = 341), and mechanically-expandable (MEV) (n = 72). Baseline clinical characteristics were similar between groups: mean age 82.5 years with multiple comorbidities. The mean Society of Thoracic Surgeons predicted risk of mortality was 6.0%. Indwelling temporary pacemakers after TAVR varied by THV type: (BEV) 4.0%, (SEV) 69.3%, and (MEV) 63.0% (P < 0.002). The need for a new permanent pacemaker varied by THV type: (BEV) 6.6%, (SEV) 24.0%, and (MEV) 32.8% at 30 days (P < 0.001). At 1 year, permanent pacemaker rates continued to rise, and remained divergent: (BEV) 8.9%, (SEV) 26.9%, and (MEV) 35.9% (P < 0.001). Median length of stay varied according to THV type: (BEV) 1, (SEV) 3, and (MEV) 4 days (P < 0.001 across groups). Crude mortality rates were not statistically different by THV type, either at 30 days (BEV 3.0%, SEV 2.9%, and MEV 0.0%; P = 0.33), or at 1 year (BEV 10.3%, SEV 15.0%, and MEV 8.3%; P = 0.11).The choice of a THV device was associated with significant differences in the need for post-TAVR temporary pacemakers, hospital length of stay, and both early and late pacemaker implantation rates. These differences may have an impact on patient morbidity and resource utilization.
Le remplacement valvulaire aortique par cathéter (RVAC) peut provoquer des lésions du système de conduction auriculoventriculaire. Nous avons évalué l’effet du type de valve cardiaque implantée par cathétérisme (VCC) sur le taux de mise en place d’un nouveau stimulateur cardiaque et sur la durée de l’hospitalisation.Les patients de tous les établissements hospitaliers de la Colombie-Britannique dans lesquels ont été effectués des RVAC par voie transfémorale entre 2012 et 2016 ont été obligatoirement inscrits dans un registre couplé aux bases de données sur la santé provinciales. Nous avons évalué 1141 patients dont la sténose de la valve aortique native avait été traitée avec succès par un RVAC par voie transfémorale faisant appel à un des 5 principaux types de valve.Les valves implantées étaient expansibles par ballonnet (VEB) (n = 728), auto-expansibles (VAE) (n = 341) ou expansibles mécaniquement (VEM) (n = 72). Les caractéristiques cliniques initiales des patients étaient similaires dans tous les groupes : âge moyen de 82,5 ans et présence de plusieurs affections concomitantes. Le risque prédit moyen de mortalité selon les critères de la Society of Thoracic Surgeons était de 6,0 %. La fréquence de la pose d’un stimulateur cardiaque temporaire à demeure après un RVAC variait selon le type de VCC de la manière suivante: VEB, 4,0 %; VAE, 69,3 % et VEM, 63,0 % (p < 0,002). La nécessité d’un nouveau stimulateur cardiaque permanent variait selon le type de VCC de la manière suivante : VEB, 6,6 %; VAE, 24,0 % et VEM, 32,8 % après 30 jours (p < 0,001). Après 1 an, le taux de mise en place d’un stimulateur cardiaque permanent continuait d’augmenter et de varier selon le type de VCC : VEB, 8,9 %; VAE, 26,9 % et VEM, 35,9 % (p < 0,001). La durée médiane du séjour à l’hôpital variait en fonction du type de VCC de la manière suivante : VEB, 1 jour, VAE, 3 jours et VEM, 4 jours (p < 0,001 entre les groupes). Aucune différence statistiquement significative du taux de mortalité brut en fonction du type de VCC n’a été observée, que ce soit après 30 jours (VEB, 3,0 %; VAE, 2,9 % et VEM, 0,0 %; p = 0,33) ou après 1 an (VEB, 10,3 %; VAE, 15,0 % et VEM, 8,3 %; p = 0,11).Le choix du type de VCC a été associé à des différences significatives en ce qui concerne la nécessité de poser un stimulateur cardiaque temporaire après le RVAC, la durée de l’hospitalisation et la fréquence d’implantation d’un stimulateur cardiaque à un stade tant précoce que tardif. Ces différences pourraient avoir des répercussions sur la morbidité des patients et sur l’utilisation des ressources.