The first self-experimenters of the early 19th century, who used substances that today we would classify as mind-altering, held honourable, or more prosaic and humane motives. They appear to be closely dependant on the historical context, such as: the legacy of the Enlightenment; the Romantic period; clerical reaction; or the anti-Contagionist controversy. These self-experimentations (or self-observations) preceded trials carried out with healthy subjects (volunteers or committed persons) and risky therapeutic applications. They were a far cry from the demanding experimental medicine, which was emerging, and, eventually, they were prohibited.
Les premiers auto-expérimentateurs du début du 19e siècle qui utilisaient des substances que nous classons comme des psychotropes affichaient des motivations nobles ou plus prosaïques et humaines. Elles paraissent étroitement dépendantes du contexte historique (héritage des Lumières, Romantisme, réaction cléricale, querelle du contagionisme). Ces auto-expérimentations (ou auto-observations) précédaient des essais réalisés chez des sujets sains (volontaires ou personnes soumises) et des applications thérapeutiques hasardeuses. Elles étaient très éloignées des exigences de la médecine expérimentale naissante et se trouvaient de ce fait, à terme, condamnées.