The genetic structure of two native Silurus aristotelis (one of Europe's oldest surviving freshwater fish species) populations was investigated using eight microsatellite loci. Average values of population heterozygosity were very high, even approaching values reported for marine fishes, possibly due to stable population sizes and the prolonged undisturbed conditions prevailing in the lakes that represent the native distribution of S. aristotelis. The success of an attempt to introduce the species into a new environment was also evaluated. No loss of genetic variability in the introduced population was detected. Additionally, assignment tests and trees based on genetic distances among individuals indicated the low differentiation of the translocated population from its donor population, and, differentiated the two autochthonous populations successfully. Comparisons with previous allozyme and mitochondrial RFLP studies were also made and showed that results on relative levels of genetic variability among populations were in good agreement among all methods. However, microsatellite analysis exhibited higher power of statistical tests for differentiation among population samples compared to allozymes.
Analyse de la structure genetique de deux populations natives et une population transplantee de silures d'Aristote (Silurus aristotelis) a l'aide de marqueurs microsatellites. La structure genetique de deux populations autochtones de silures d'Aristote (l'une des plus anciennes especes survivantes de poissons europeens) a ete decrite a l'aide de huit marqueurs microsatellites. Les valeurs moyennes d'heterozygotie par population sont elevees, proches de valeurs obtenues chez les especes marines. Ces fortes valeurs refletent probablement la stabilite, sur une longue periode, des tailles de populations et des conditions rencontrees dans les lacs qui constituent l'habitat naturel de cette espece. Le succes d'un essai de transplantation de l'espece dans un nouvel environnement a aussi ete evalue. Aucune perte de variabilite consecutive au transfert n'a pu etre detectee. Les tests d'assignation et les arbres bases sur les distances genetiques ne font apparaitre aucune difference entre la population transplantee et la population donneuse alors qu'ils permettent de differencier tres clairement les deux populations autochtones. Ces resultats sont en accord avec ceux des etudes anterieures de variabilite des allozymes ou de l'ADN mitochondrial par genotypage (PCR-RFLP). Toutefois, les tests bases sur les donnees microsatellites s'averent bien plus puissant que ceux utilisant les donnees enzymatiques.