The objective of this exploratory study was to investigate and underline the contrasts between African and Canadian pregnant women, and their living conditions. We also intended to evaluate how they compared on low back pain, a condition that seems common across all pregnant women everywhere in the world.Thirty Beninese and 50 Canadian women were surveyed with demographic disability questionnaires O.D.I at approximately 25 weeks of pregnancy.There were large differences between the two groups due to the differences between the life style. Beninese women were more likely to be self-employed or housewives, while Canadian women were more likely to be employed. Beninese women worked for 18hours more per week, and had on average one more child at home. A higher percentage of Beninese women reported back pain, 83% versus 58% for Canadian women, but the disability scores were in the “moderate disability” range for both groups. A higher percentage of Beninese women also reported at least severe disability, 33% versus 14% for Canadian women.The results suggest that the higher percentages of Beninese women affected by back pain and by severe back pain is related to the longer hours worked and more strenuous physical work performed.
L’objectif de cette étude exploratoire consistait à étudier les conditions de vie ainsi que les douleurs du bas du dos de femmes enceintes. Notre étude s’est intéressée en particulier à des femmes béninoises et canadiennes.Trente femmes béninoises et 50 canadiennes ayant atteint la 25 e semaine de grossesse ont fait l’objet d’une enquête menée à l’aide d’un questionnaire démographique et d’une évaluation d’incapacité fonctionnelle ODI.Compte tenu des différences de conditions de vie entre les deux pays, de grandes différences entre les deux groupes apparaissent. Si les femmes béninoises travaillaient le plus souvent à leur compte ou étaient femmes au foyer, les femmes canadiennes étaient majoritairement salariées. Les Béninoises travaillaient 18heures supplémentaires par semaine et élevaient également en moyenne un enfant de plus à la maison. Un pourcentage plus élevé (83 %) de celles-ci se plaignaient de douleurs dorsales ; chez les femmes canadiennes, le chiffre ne s’élevait qu’à 58 %, mais les degrés d’incapacité constatés dans les deux groupes se situaient dans la fourchette « incapacité modérée ». Un pourcentage plus important de femmes béninoises (33 %) faisaient état d’incapacité sévère, voire invalidante ; chez les femmes canadiennes interrogées, ce chiffre ne s’élevait qu’à 14 %.Les résultats suggèrent que les pourcentages plus élevés de femmes béninoises souffrant de douleurs dorsales, voire de douleurs dorsales sévères, sont liés au plus grand nombre d’heures de travail et à des tâches ménagères nettement plus contraignantes sur le plan physique.