This study aimed to assess the relative contributions of postprandial and fasting glucose concentrations to overall hyperglycaemia.Patients with type 2 diabetes (n=973) carried out self-monitored blood glucose (SMBG) profiles on entry into the European Exenatide (EUREXA) trial. Glucose area under the curve was calculated for postprandial excursions (AUC ppg ) and total daytime concentrations >6.1 mmol/L (AUC total ), as well as for the percentage of glycaemia due to postprandial excursions (% ppg ). In addition, OGTT scores were assessed for each patient. Results were evaluated according to defined HbA 1c categories.There was a significant linear relationship between HbA 1c and the derived variables of AUC ppg , AUC total and % ppg (P<0.001 for each), with explained variance greatest for AUC total (r 2 =37.4%). AUC ppg increased only slightly up to an HbA 1c of 7.0%, but showed a steeper increase in higher HbA 1c categories. Also, the increase in AUC total with increasing HbA 1c was much more pronounced. As a result, the postprandial glucose excursion as a proportion of total glucose (% ppg ) decreased across HbA 1c categories from 61.0% at HbA 1c <6.5% to 22.0% at HbA 1c ≥9.0%. HOMA-IR remained virtually unchanged through all HbA 1c categories, while HOMA-B showed no large changes up to HbA 1c 7.0%, but then decreased at higher HbA 1c values. The ΔI30/ΔG30 ratio decreased in the HbA 1c 7.0–7.9% category, but did not change greatly at higher HbA 1c categories.With increasing HbA 1c , there was a decrease in the contribution of postprandial hyperglycaemia to total glycaemia, and fasting hyperglycaemia became more important. This is consistent with impaired insulin release, particularly first-phase release, at higher HbA 1c levels.
Déterminer la contribution relative des glycémies postprandiales et des glycémies à jeun dans l’hyperglycémie totale, évaluée par le taux d’HbA 1c. Lors de l’inclusion dans l’étude européenne exenatide (EUREXA), les patients atteints d’un diabète de type 2 (DT2) (n=973), ont effectué un autocontrôle glycémique (SMBG). Les variables suivantes ont été calculées: aire sous la courbe des excursions glycémiques postprandiales (AUC ppg ) et des excursions glycémiques journalières totales supérieures à 6,1mmol/l (AUC total ), ainsi que le pourcentage d’hyperglycémie liée aux excursions postprandiales (%ppg). En outre, une hyperglycémie provoquée orale (HGPO) a été réalisée chez chaque patient. Les résultats ont été évalués en fonction de classes d’HbA 1c prédéfinies.Il a été observé une relation linéaire significative entre l’HbA 1c et les variables AUC ppg , AUC total et %ppg (P<0,001 respectivement), avec une variance plus importante concernant l’AUC totale (r 2 =37,4 %). L’AUC ppg augmentait légèrement pour les HbA 1c inférieures ou égales à 7,0 %, et de manière plus marquée dans les classes d’HbA 1c plus élevées. Toutefois, l’augmentation des AUC totales étaient beaucoup plus marquées pour les valeurs élevées d’HbA 1c . En conséquence, la part des glycémies postprandiales dans l’hyperglycémie totale (%ppg) était plus importante dans les classes d’HbA 1c basses (61,0 % pour une HbA 1c <6,5 %) et diminuait dans les classes élevées (22,0 % pour une HbA 1c supérieure ou égale à 9,0 %). L’HOMA-IR était comparable et abaissé dans les classes élevées d’HbA 1c . L’HOMA-B était comparable dans les classes d’HbA 1c jusqu’à 7,0 % mais diminuait pour les valeurs d’HbA 1c plus élevées. Le ratio ΔI30/ΔG30 était diminué dans la classe d’HbA 1c 7,0–7,9 % mais n’était pas très différent dans les classes d’HbA 1c plus élevées.Avec l’augmentation du taux d’HbA 1c , l’impact de l’hyperglycémie postprandiale sur l’hyperglycémie totale diminue et, à l’inverse, l’hyperglycémie à jeun joue un rôle croissant. Ces résultats sont cohérents avec une altération croissante de l’insulinosécrétion, particulièrement de la première phase de celle-ci, à des taux d’HbA 1c plus élevés.