This article reviews the sexual and reproductive health situation of young people aged 10–24 in the Arab states and Iran, based on published and unpublished literature and interviews with 51 key informants working mostly in NGOs and international agencies in the region. There are few national government programmes addressing young people's sexual and reproductive health, with the exceptions of Tunisia and Iran, and a lack of population-based data to guide such programmes. Although the strong emphasis on the integrity and strength of the family unit has a protective effect, young people lack access to information. Education curricula that include these topics are rare and where they do exist, relevant sections are frequently skipped over by teachers, who are unprepared. Health service providers neither recognise the needs of this age group nor make young people welcome, particularly those who are unmarried. Increased education and employment mean the age at marriage is rising, but unprotected forms of marriage are also reported. Taboos surrounding discussion of sexuality remain a key constraint, and data on unwanted pregnancy and abortion, violence against women, and STIs/HIV/AIDS are limited. Building on NGO models and existing efforts, there is a need for the development of national programmes to support the well-being of young people in this region.
Cet article examine la santé génésique des jeunes de 10 à 24 ans dans les États arabes et en Iran, sur la base de documents publiés ou non et d'entretiens avec 51 informateurs clés travaillant principalement dans des ONG et institutions internationales de la région. Peu de programmes nationaux s'intéressent à la santé génésique des jeunes, sauf en Tunisie et en Iran, et rares sont les données démographiques pouvant guider ces programmes. Bien que l'accent sur l'intégrité et la force de l'unité familiale ait un effet protecteur, les jeunes n'ont pas accès à l'information. Peu de programmes scolaires incluent ces questions et, quand c'est le cas, les enseignants sautent souvent ces sections, faute de préparation. Les prestataires de services de santé méconnaissent les besoins de ce groupe d'âge et n'accueillent pas volontiers les jeunes, particulièrement les célibataires. L'accès élargi à l'éducation et l'emploi fait reculer l'âge du mariage, mais des formes non protégées de mariage sont également rapportées. Les tabous entourant la sexualité demeurent un obstacle majeur, et les données sur les grossesses non désirées et l'avortement, la violence contre les femmes, et les IST/VIH/SIDA sont limitées. En se fondant sur les modèles des ONG et les activités existantes, il faut développer des programmes nationaux pour soutenir le bien-être des jeunes dans cette région.
En este artículo se revisa la situación de salud sexual y reproductiva de la juventud entre 10 y 24 años de edad, en los estados árabes e Irán, basado en material publicado y no publicado y entrevistas con 51 informantes clave, la mayoría empleados en ONG e instituciones internacionales en la región. Salvo los casos de Tunicia e Irán, existen pocos programas gubernamentales nacionales que traten sobre la salud sexual y reproductiva de los jóvenes, y escasos datos de población para guiarlos. Aunque el énfasis en la integridad y fortaleza de la familia tiene un efecto protector, la juventud carece de información. No muchos currículos didácticos tratan estos temas y, cuando los abarcan, los maestros sin preparación tienden a saltar las secciones pertinentes. Los prestadores de servicios de salud ni reconocen las necesidades de los jóvenes ni los hacen sentirse acogidos, particularmente aquéllos que son solteros. El aumento en formación y empleo propicia un aumento en la edad de matrimonio. Una limitación clave es el tabú en torno al debate sobre la sexualidad, y la escasez de datos sobre el embarazo no deseado, el aborto, la violencia contra las mujeres, las ITS/VIH/SIDA. Además de los modelos y esfuerzos de las ONG, se necesitan programas nacionales para apoyar el bienestar de la juventud en esta región.