The general process of nutrient cycling in forest stands is relatively well-known. Nevertheless, fluxes in representative ecosystems have not yet been quantified, certainly due to the amount of measurements required. The unavailability of such information is delaying the validation of models describing the ecosystem function.Numerous observations of nutrient stocks and fluxes carried out on a chronosequence of Douglas-fir stands in the Beaujolais mountains (France) were used: i) to quantify the main fluxes of the biological cycle of nutrients for the main stages of development of a single stand, ii) to characterize their dynamics during forest development and iii) to quantify the real amount of nutrients involved in forest growth and to identify their origins.The present soil nutrient reserves of the ecosystem studied were relatively low if compared to stand nutrient uptake. The biological cycle represents a key process in the maintenance of forest productivity under such conditions. Cumulation of fluxes during rotation was very useful in quantifying the real amounts of nutrients involved in tree nutrition, in demonstrating the efficiency of the system's use of the limited pool of nutrients needed to produce biomass and to show the relevance of the biological cycle in the soil function.These results will be helpful in understanding the nutrient behaviour in a highly productive forest plantation and thereby providing decisive information for their sustainable management.
Le fonctionnement du cycle biologique des éléments nutritifs dans les peuplements forestiers est relativement bien connu. Cependant, la quantification des flux dans des écosystèmes représentatifs est loin d'avoir été réalisée. Ce manque d'information est de nature à retarder la validation des modèles décrivant le fonctionnement des écosystèmes forestiers.Les nombreuses observations concernant les stocks et les flux dans une chronoséquence de peuplements de Douglas dans les Monts du Beaujolais (France) ont été utilisées: i) pour quantifier les principaux flux du cycle biologique des éléments nutritifs pour les principaux stades de développement d'un même peuplement, ii) pour caractériser la dynamique de ces éléments au cours de la révolution forestière et iii) pour quantifier la quantité réelle d'éléments mise en jeu dans la production forestière et en identifier les origines.Les réserves en éléments nutritifs des sols de l'écosystème étudié sont relativement faibles par rapport au prélèvement des peuplements. Le cycle biologique des éléments représente un processusclé pour le maintien de la production dans ces conditions de fertilité. Le cumul des flux durant la révolution forestière a permis i) de quantifier la masse réelle d'éléments mise en jeu pour l'alimentation des peuplements, ii) de démontrer l'efficience du système pour utiliser le pool limité d'éléments nutritifs pour produire la biomasse et iii) de mettre en évidence le rôle du cycle biologique dans le fonctionnement des sols.Ces résultats seront d'une grande utilité pour comprendre le fonctionnement minéral des plantations forestières de forte production, apportant ainsi une information déterminante pour la gestion durable de ces écosystèmes.