Noninvasive stress tests play a determinant role in the initial management of patients with chronic angina. Nonetheless, their use in the same patient population is considered inappropriate within 2 years after percutaneous coronary intervention (PCI). Indeed, early abnormal results correlate less well with angiographic control and are attributed to a number of confounding factors. We prospectively assessed prevalence and impact on the quality of life of abnormal stress test results in a highly selected patient population.Patients with no cardiac comorbidities who underwent successful and complete PCI with stenting for typical angina and had an abnormal exercise stress test (EST) under guideline-directed medical treatment were administered the Seattle Angina Questionnaire (SAQ). Clinical evaluation, EST, and the SAQ were repeated at 1, 6, and 12 months after the index PCI.One hundred ninety-eight patients qualified and were included in the study (mean age, 64 years; 79% men). Although the majority had normal EST results or an increased threshold to angina, at 1 month after the index PCI, 29% of patients still had an abnormal result. At 6 and 12 months, 31% and 29% of patients had abnormal results, respectively. Quality-of-life assessment by the SAQ showed consistent results, with persistent angina in one third of patients. Control angiography documented a critical lesion, attributable to in-stent coronary restenosis, in only 8% of patients.When stress testing is systematically performed after PCI, the prevalence of abnormal results is high and is associated with impaired quality of life. Prognostic significance along with the underlying pathophysiological mechanisms of such findings should be investigated.
Bien que l’épreuve d’effort joue un rôle déterminant dans la prise en charge initiale des patients atteints d’angor chronique, l’utilisation de cette méthode non invasive chez ces mêmes patients est considérée comme inappropriée pendant les deux années qui suivent une intervention coronarienne percutanée (ICP). En effet, la corrélation avec l’angiographie de contrôle est moins bonne en cas de résultats initiaux anormaux, qui sont attribuables à divers facteurs de confusion. Nous avons fait une analyse prospective de la prévalence de résultats anormaux à l’épreuve d’effort et de leur incidence sur la qualité de vie chez des patients répondant à des critères de sélection très spécifiques.Des patients ne présentant aucun autre trouble cardiaque, ayant subi avec succès une ICP avec pose d’une endoprothèse pour le traitement d’un angor typique et ayant obtenu des résultats anormaux à l’épreuve d’effort dans le cadre d’un traitement médical conforme aux lignes directrices ont répondu au questionnaire SAQ (Seattle Angina Questionnaire). Ils ont été soumis à une évaluation clinique, à une épreuve d’effort et au questionnaire SAQ 1, 6 et 12 mois après l’ICP de référence.Cent quatre-vingt-dix-huit patients répondant aux critères ont été inscrits à l’étude (âge moyen de 64 ans; 79 % d’hommes). Un mois après l’ICP de référence, la majorité d’entre eux présentaient des résultats normaux à l’épreuve d’effort et une élévation du seuil de déclenchement de la douleur angineuse; par contre, 29 % des patients avaient encore des résultats anormaux. Après 6 et 12 mois, des résultats anormaux ont été observés chez 31 % et 29 % des patients, respectivement. Les résultats de l’évaluation de la qualité de vie d’après le questionnaire SAQ ont été constants, indiquant une angine persistant chez le tiers des patients. L’angiographie de contrôle a toutefois révélé une lésion critique, attribuable à une resténose coronarienne dans l’endoprothèse, chez seulement 8 % des patients.Lorsque des épreuves d’effort sont effectuées systématiquement après une ICP, la prévalence de résultats anormaux est élevée et est associée à une diminution de la qualité de vie. Il conviendrait d’étudier la signification pronostique et les mécanismes physiopathologiques sous-jacents de ces observations.