La nappe phréatique côtière de Metline–Ras Jebel–Raf Raf (gouvernorat de Bizerte, côte nord-est de la Tunisie), qui occupe une superficie de 35km 2 , représente un impératif économique jugé prioritaire, car elle est utilisée dans les domaines de l’irrigation et de la consommation domestique. L’aire de la nappe est occupée essentiellement par des zones agricoles, caractérisées par une utilisation de plus en plus importante des engrais chimiques, qui représentent un risque permanent pour la qualité des eaux souterraines. L’étude de la vulnérabilité à la pollution de cette nappe a été effectuée en appliquant les deux méthodes de vulnérabilité intrinsèques DRASTIC standard et SINTACS, et la méthode de vulnérabilité spécifique à la pollution par les nitrates, SI. Ces différentes méthodes ont été appliquées par les logiciels des systèmes d’information géographique (SIG) ARC/Info et Idrisi. La validité de l’application de ces méthodes à l’étude de la pollution par les nitrates de la nappe en question a été testée, en établissant une comparaison entre la répartition des nitrates dans les eaux de la nappe et la répartition des classes de vulnérabilité. Cela a montré que la méthode la plus valide est la méthode SI.
The phreatic aquifer of Metline–Ras Jebel–Raf Raf (prefecture of Bizerte, northeastern coast of Tunisia), which occupies an area of 35km 2 , has a great economical importance, because it is used for irrigation and domestic consumption. The area of the aquifer is essentially occupied by agricultural zones, characterised by increasing use of chemical fertilizers. These chemical fertilizers threaten the quality of the groundwaters. The study of the vulnerability to pollution of this aquifer was made by applying two intrinsic vulnerability methods: the generic DRASTIC and the SINTACS methods, and a specific method of vulnerability to nitrate pollution: the SI method. For the application of those methods, GIS techniques were used. The validity of the different methods to agricultural pollution by nitrates was verified by comparing the distribution of these species in the groundwater with the distribution of the different vulnerability classes. The comparison demonstrated that the SI method is the most valid method in the studied system.