To evaluate the effect of socioeconomic status on late presentation of glaucoma.Prospective, multicentre, cross-sectional study.Newly diagnosed open-angle glaucoma.Eligible subjects with newly diagnosed open-angle glaucoma underwent a comprehensive ocular examination and were classified as mild, moderate, or advanced according to the Canadian Ophthalmological Society glaucoma guidelines. Socioeconomic status was estimated by linking the subjects’ postal code to the median household income in the 2006 Canadian population census at the level of dissemination areas. Five equal income groups ranging from the lowest to the highest income quintile were considered and compared regarding the frequency and proportion of moderate or advanced glaucoma.A total of 290 subjects were included in the analysis; 151 (52.1%) had mild, 79 (26.9%) moderate, and 60 (21.0%) advanced disease at initial diagnosis. Patients with newly diagnosed glaucoma were less likely to come from the poorest neighborhood areas (16.21%) when compared with an expected one fifth (20%) of patients presented in each of the 5 social economic groups (P = 0.56). Compared with people from the poorest neighborhood areas, people from the richest neighborhood areas had a marginally lower risk for having moderate or advanced glaucoma at first presentation (prevalence ratio 0.66, 95% confidence interval: 0.43–1.02, P = 0.06). This association was stronger among those≥65 years old (P = 0.006).To the best of our knowledge, this is the first study in Canada to provide evidence that socioeconomic deprivation is associated with greater severity of glaucoma at presentation, specifically for those≥65 years old. Consideration should be given to targeting poor neighborhood areas for glaucoma education, screening, or both.
Évaluation des effets du statut socioéconomique sur la présentation tardive du glaucome.Étude prospective, multicentrique et intersectorielle.Patients ayant un diagnostic récent de glaucome à angle ouvert (GAO).Les patients admissibles, ayant reçu un nouveau diagnostic de GAO, ont été soumis à un examen oculaire complet et leur état a été classifié léger, modéré ou avancé, selon les critères de la Société canadienne d'ophtalmologie concernant le glaucome. Leur situation socioéconomique a été estimée en associant le code postal des sujets au revenu familial moyen du recensement de 2006 de la population canadienne, au niveau des aires de diffusion. Cinq groupes de revenus égaux, allant des quintiles de revenus les plus faibles au plus élevés, ont été examinés puis comparés quant à la fréquence et à la proportion des cas de glaucome modéré ou avancé.L'analyse a porté sur 290 sujets : 151 (52,1 %) avaient, au premier diagnostic, une maladie légère, 79 (26,9 %) une maladie modérée et 60 (21,0 %) une maladie avancée. Les nouveaux cas de glaucome récemment diagnostiqués avaient comparativement moins tendance de venir des quartiers les plus pauvres (16,21 %) alors qu'on s'attendait à en trouver un cinquième (20 %) dans chacun des cinq groupes socio-économiques (P = 0,56). Comparativement aux personnes des quartiers les plus pauvres, celles des quartiers les plus riches couraient un risque marginalement plus faible d'avoir un glaucome modéré ou avancé à leur première présentation (le taux de prévalence, 0,66 (intervalle de confiance 95 %, 0,43-1,02), (P = 0,06). Cette association était plus élevée chez les personnes de 65 ans et plus (P = 0,006).Cette première étude canadienne démontre que la dépréciation socioéconomique est associée à une présentation du glaucome de plus grande gravité surtout chez les personnes de 65 ans et plus. Il faudrait penser à cibler les quartiers pauvres en ce qui a trait à l'éducation sur le glaucome et/ou au dépistage de la maladie.