We aimed to examine the diagnostic value of ST-segment depression in patients with rapid atrial fibrillation (AF) for the prediction of coronary artery disease (CAD).Hemodynamically stable patients with AF, and a heart rate > 80% of their maximum predicted according to their age, were allocated to 2 groups according to their electrocardiographic findings on admission: group A included patients without any ST-segment abnormalities and group B, patients with downward or horizontal ST-segment depression ≥ 1 mm in 2 or more contiguous leads. Group A patients were subjected to a dobutamine stress echo or Tl-201 myocardial single-photon emission computed tomography, followed by coronary angiography in case of abnormal results and Group B patients to coronary angiography. CAD was defined angiographically as stenosis of ≥ 50% in any major epicardial coronary vessel.Out of 115 consecutive patients, with a mean age of 65.9 ± 10.2 years, 42.6% were male, 18.3% smokers, 68.7% hypertensive, 21.7% had diabetes, and 40% had hyperlipidemia. We enrolled 71 and 44 patients in group A and B, respectively. Prevalence of significant CAD among studied patients was 21.7%, 3/71 (4.2%) and 22/44 (50.0%) in group A and B, respectively. Overall ST-segment depression during rapid AF had 88.0% sensitivity (95% confidence interval [CI], 67.7%-96.8%) and 75.6% specificity (95% CI, 65.2%-83.7%) in predicting presence of CAD, and positive and negative predictive value was 50.0% (95% CI, 34.8%-65.2%) and 95.8% (95% CI, 87.3%-98.7%), respectively.In consecutive patients with rapid AF, the absence of ST-segment depression might indicate absence of CAD.
Notre but était d’examiner la valeur diagnostique de la dépression du segment ST pour prédire la coronaropathie (CP) chez les patients ayant une fibrillation auriculaire (FA) rapide.Les patients hémodynamiquement stables ayant une FA et une fréquence cardiaque > 80 % de la prédiction maximale en fonction de leur âge étaient répartis en 2 groupes selon leurs résultats électrocardiographiques à l’admission : le groupe A comprenait les patients sans anomalies du segment ST, et le groupe B, les patients ayant une dépression descendante ou horizontale du segment ST ≥ 1 mm dans au moins 2 dérivations contiguës. Les patients du groupe A étaient soumis à une échocardiographie sous dobutamine ou à une imagerie de perfusion myocardique au T1-201 par tomographie par émission de photon unique suivie d’une coronarographie en cas de résultats anormaux, et les patients du groupe B, à la coronarographie. La CP était définie par l’angiographie par la quantification ≥ 50 % de sténose dans un vaisseau épicardique majeur.Parmi les 115 patients consécutifs, dont l’âge moyen était de 65,9 ± 10,2 ans, 42,6 % étaient de sexe masculin, 18,3 % étaient des fumeurs, 68,7 % souffraient d’hypertension, 21,7 % avaient un diabète et 40 % avaient une hyperlipidémie. Nous avons inscrit respectivement 71 et 44 patients au groupe A et au groupe B. La prévalence de CP significative chez les patients étudiés était de 21,7 %, soit respectivement de 3/71 (4,2 %) et 22/44 (50,0 %) dans le groupe A et le groupe B. Dans l’ensemble, la dépression du segment ST durant la FA rapide avait une sensibilité de 88,0 % (intervalle de confiance [IC] à 95 %, 67,7 %-96,8 %) et une spécificité de 75,6 % (IC à 95 %, 65,2 %-83,7 %) pour prédire la présence de CP, et les valeurs prédictives positive et négative étaient respectivement de 50,0 % (IC à 95 %, 34,8 %-65,2 %) et de 95,8 % (IC à 95 %, 87,3 %-98,7 %).Chez les patients consécutifs ayant une FA rapide, l’absence de dépression du segment ST indiquerait l’absence de CP.