Women with previous cardiometabolic complications of pregnancy experience double the risk of cardiovascular disease. However, few data exist on the clinical effect of these complications at the time of an acute coronary syndrome (ACS). The objective of this work was to compare risk factors, clinical features, and outcomes among women with premature ACS with or without previous pregnancy complications (gestational diabetes and/or hypertensive disorders of pregnancy).Data were obtained from a multicentre cohort of individuals hospitalized with premature ACS. A total of 251 parous women were included and provided obstetric history and blood samples. They were followed for the development of major adverse cardiac events at 12 months.At presentation with ACS, women with a previous pregnancy complication (38%) were slightly younger than were women without such complications (47.4 ± 6.2 vs 49.1 ± 5.6 years; P = 0.002). They also had more traditional atherosclerotic risk factors. Specifically, women with previous preeclampsia were more likely to have chronic hypertension and an elevated ratio of soluble fms-like tyrosine kinase:placental growth factor. There was no between-group difference in Global Registry of Acute Coronary Events (GRACE) score or troponin tertile but there was a trend toward higher risk of ST-elevation myocardial infarction in women who had a previous pregnancy complication (odds ratio, 1.80; 95% confidence interval, 1.00-3.23; P = 0.05). There was also an increased risk of recurrent ACS at 12 months in women with previous preeclampsia (hazard ratio, 6.79; 95% confidence interval, 1.37-33.63; P = 0.02).Among a cohort of women with ACS, previous pregnancy complications were associated with more severe disease and poorer outcome.
Chez les femmes ayant des antécédents de complications cardiométaboliques survenues en cours de grossesse, le risque de maladie cardiovasculaire est doublé. Cependant, peu de données existent sur les effets cliniques de ces complications lors d’un syndrome coronarien aigu (SCA). Ces travaux ont comme objectif de comparer les facteurs de risque, les caractéristiques cliniques et les issues chez des femmes présentant un SCA prématuré et présentant ou non des antécédents de complications associées à la grossesse (diabète gestationnel et/ou hypertension de la grossesse).Des données ont été obtenues auprès d’une cohorte multicentrique de femmes hospitalisées atteintes d’un SCA prématuré. Au total, 251 femmes ayant déjà eu des enfants ont été admises dans l’étude et ont fourni leurs antécédents obstétricaux et des échantillons de sang. Elles ont fait l’objet d’un suivi quant à l’apparition d’événements cardiaques majeurs à 12 mois.Au moment du SCA, les femmes qui avaient déjà subi des complications en cours de grossesse dans le passé (38 %) étaient légèrement plus jeunes que les femmes n’ayant pas subi de telles complications (47,4 ± 6,2 vs 49,1 ± 5,6 ans; p = 0,002). Elles présentaient également un plus grand nombre de facteurs de risque classiques d’athérosclérose. Plus précisément, les femmes qui avaient des antécédents de prééclampsie étaient plus susceptibles d’avoir une hypertension artérielle chronique et un quotient sFlt-1/PlGF (tyrosine kinase soluble analogue au fms:facteur de croissance placentaire) élevé. Aucune différence entre les groupes n’a été observée pour ce qui est du score GRACE (Global Registry of Acute Coronary Events) ou du tertile de la concentration de troponine, mais une tendance à risque accru d’infarctus du myocarde avec élévation du segment ST a été observée chez les femmes qui avaient des antécédents de complications associées à la grossesse (rapport de cotes : 1,80; intervalle de confiance à 95 % : 1,00-3,23; p = 0,05). Il y avait également un risque accru de SCA récurrent à 12 mois chez les femmes ayant des antécédents de pré-éclampsie (rapport des risques instantanés : 6,79; intervalle de confiance à 95 % : 1,37-33,63; p = 0,02).Dans une cohorte de femmes atteintes d’un SCA, la maladie était plus grave et les issues étaient plus défavorables chez les femmes qui avaient des antécédents de complications en cours de grossesse que chez les femmes n’ayant pas de tels antécédents.