La colonisation par les mycoplasmes génitaux Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis est retrouvée chez 20 à 40 % desnouveau-nés et est plus fréquente chez le prématuré. Ces germes sont responsables d'infections locales (pleuro-pneumopathies, adénites, abcès) ou systémiques. Leur responsabilité comme agent pathogène reste discutée dans certaines méningites non bactériennes. Une hyperleucocytose importante est souvent associée aux atteintes pulmonaires. Enfin, ils sont incriminés comme cofacteur de risque de la maladie pulmonaire chronique (dysplasie broncho-pulmonaire) et, à un moindre degré, de la leucomalacie péri ventriculaire ; toutefois leur rôle reste très discuté, faute d'études prospectives avec des effectifs suffisants. Ces agents sont résistants aux β lactamines. Le traitement de ces infections repose sur les macrolides, en particulier la josamycine, mais Mycoplasma hominis est résistant à l'érythromycine. Par voie systémique, les fluoroquinolones type ciprofloxacine ont, lorsqu'elles sont nécessaires, moins d'effets secondaires que l'érythromycine intraveineuse.
Ureaplasma urealyticum and Mycoplasma hominis colonized 20–40 % of newborns and are more frequent in premature. They areresponsible for localized infections such as pleural effusion, pneumopathy, adenopathy, abscess or systemic sepsis. An important hyperleukocytosis is often associated with pulmonary infections. Their responsibility, as pathogen agents, is questionable in some non bacterial meningitis. There is large controversy for their role as cofactor, in chronic lung disease (bronchopulmonary dysplasia) and periventricular leukomalacia, because of a too low number of newborns in prospective trials. Genital mycoplamas are resistant to ß lactamines. Macrolides have a good sensitivity, particularly josamycine, but Mycoplasma hominis is resistant to erythromycin. For systemic sepsis, fluoroquinolones such as ciprofloxacine have less deleterious effects than IV erythromycin.