Le but de notre étude est d’analyser l’apport de l’exploration respiratoire et la mesure du monoxyde d’azote exhalé (FeNO) chez les femmes obèses.Il s’agit d’une étude prospective incluant 68 femmes indemnes de toute pathologie respiratoire et non fumeuses. Elles ont été classées en groupe obèse (n=47) et groupe témoin (n=21). Toutes les participantes ont eu une EFR de repos ainsi qu’une mesure d FeNO à l’aide de l’HypAirFeNo.L’âge moyen était de 35plusmn;8 ans. L’IMC moyen était de 22,4±1,2kg/m 2 vs. 37,4±6,7kg/m 2 . Nous avons noté une baisse significative (p<0,05) des valeurs mesurées chez les obèses par rapport aux témoins pour le VEMS et VEMS/CVF ainsi qu’un taux de FeNO significativement plus élevé (p<0,0001). Une corrélation positive statistiquement très significative entre le taux de FeNO et l’IMC a été notée (r=0,68 et p<0,0001).Les relations entre le poids et la fonction respiratoire sont difficiles à appréhender associant un facteur mécanique évident (restriction des obèses) mais complexe (physiopathologie du syndrome obésité-hypoventilation, hyperréactivité bronchique de l’obèse…) et un facteur inflammatoire. Le FeNO constitue un bon moyen non invasif pour estimer l’atteinte respiratoire chez les obèses reflétant reflètent les différents processus dans lesquels la molécule est physiologiquement impliquée (bronchomotricité, vasomotricité, immuno régulation).