Type 1 diabetes results from T-cell-mediated destruction of the beta cells of the pancreas and is associated with several autoimmune phenomena. Many studies have suggested the involvement of interferon alpha (IFN α) in the development of type 1 diabetes, but the exact mechanism remains unclear. In this study, the binding of type 1 diabetes antibodies with recombinant interferon alpha-2b (hrIFN α-2b), their gene (cIFN α-2b gene) and commercially available interferon α-2b (IFN α-2b) were assessed. Furthermore, we also sought to use anti-hrIFN α-2b antibodies as a probe for the estimation of plasma IFN α in patients with type 1 diabetes.The binding specificity of antibodies was analyzed by direct binding, inhibition ELISA and quantitative precipitin titration in 45 patients with type 1 diabetes and 30 control subjects. Competition ELISA was also used to estimate INF α in the serum of patients with type 1 diabetes.Antibodies from type 1 diabetes sera, purified in a protein A-agarose matrix, exhibited greater recognition of hrIFN α-2b than IFN α-2b (p<0.05) and cIFN α-2b gene (p<0.001). The relative affinity of type 1 diabetes antibodies for the hrIFN α-2b, IFN α-2b and cIFN α-2b genes was found to be 1.34×10−7, 1.28×10−6 and 1.13×10−6, respectively. The concentration of plasma INF α evaluated by induced antibodies was found to be significantly higher than in controls (p<0.05).High binding of hrIFN α-2b with IgG from patients with type 1 diabetes might suggest involvement of hrIFN α-2b in type 1 diabetes, especially as an antigenic agent. Anti-hrIFN α-2b antibodies were shown to be good probes for estimation of plasma INF α in patients with type 1 diabetes.
Le diabète de type 1 résultant de la destruction médiée par les cellules T des cellules bêta du pancréas est associé à plusieurs phénomènes auto-immuns. De nombreuses études ont indiqué la participation de l'interféron alpha (IFNα) au développement du diabète de type 1, mais on ignore le mécanisme exact. Dans la présente étude, la liaison des anticorps du diabète de type 1 à l'interféron alpha–2b humain recombinant (IFNα–2b humain recombinant), leurs gènes (gène du cIFNα–2b) et l'interféron α–2b disponible commercialement (IFNα–2b) ont été évalués. De plus, nous avons cherché à utiliser les anticorps anti-IFNα–2b humain recombinant comme sonde pour estimer la concentration plasmatique de l'IFNα chez les patients atteints du diabète de type 1.La spécificité de liaison des anticorps a été analysée par l'ÉLISA directe, l'ÉLISA par inhibition et le dosage quantitatif des précipitines chez 45 patients atteints du diabète de type 1 et 30 témoins. L'ÉLISA par compétition a également été utilisée pour estimer l'INFα dans le sérum des patients atteints du diabète de type 1.Les anticorps du sérum de diabétiques de type 1 purifiés dans une matrice d'agarose et de protéine A ont montré une plus grande reconnaissance du gène de l'IFNα–2b humain recombinant que des gènes de l'IFNα–2b (p<0,05) et du cIFNα–2b (p<0,001). Il a été constaté que l'affinité relative des anticorps du diabète de type 1 pour les gènes de l'IFNα–2b humain recombinant, de l'IFNα–2b et du cIFNα-2b était respectivement de 1,34×10−7, de 1,28×10−6 et de 1,13×10−6. Il a été démontré que la concentration plasmatique de l'INFα évaluée par les anticorps induits était significativement plus élevée que les témoins (p<0,05).La forte liaison de l'IFNα–2b humain recombinant à l'IgG des patients atteints du diabète de type 1 suggérerait la participation de l'IFNα–2b humain recombinant dans le diabète de type 1, particulièrement comme un antigène. Il a été démontré que les anticorps anti-IFNα–2b humain recombinant étaient de bonnes sondes pour estimer les concentrations plasmatiques de l'INFα chez les patients atteints du diabète de type 1.