Costs of end of life care for patients who have advanced heart failure (HF) are increasing. There is a perception that many of these patients receive aggressive treatments near the end of life. However, actual patterns of care are unclear. In this article we describe the use of life-sustaining treatments and the timing of goals of care discussions during patients’ terminal admission for HF. We conducted a single-centre retrospective cohort study of patients aged 18 years or older with a most responsible discharge diagnosis of HF who died between April 2012 and December 2013. We identified 133 eligible decedents of whom 67 (50%) received some form of life-sustaining treatment, although only 14 (11%) received cardiopulmonary resuscitation (CPR). The first documented orders for scope of treatment were: CPR for 39 (29%), active medical treatment with no CPR for 81 (61%), and comfort care with no CPR for 11 (8%) patients. The last documented orders were for comfort care in 85 (64%) patients. There were 28 (21%) patients who received palliative care consultation. Median time between palliative care consultation and death was 6 days and between orders for comfort care and death was 24 hours. In contrast to the high mortality risk of our study cohort, palliative care consultation was often absent or in the final days of life, with orders for comfort-oriented care being written only 24 hours before death, suggesting there remain opportunities for earlier integration of palliative and goal-directed approaches to therapy for patients who have advanced HF.
Le coût des soins en fin de vie des patients atteints d’insuffisance cardiaque (IC) à un stade avancé ne cesse d’augmenter. On croit que de nombreux patients reçoivent des traitements énergiques à l’approche de la fin de vie. Néanmoins, on en connaît peu sur les profils de soins actuels. Dans le présent article, nous décrivons l’utilisation des traitements de prolongation de la vie et le moment des discussions sur les objectifs de soins au cours de l’hospitalisation de fin de vie des patients atteints d’IC. Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique auprès d’une cohorte de patients de 18 ans et plus ayant un diagnostic principal d’IC à la sortie qui sont morts entre avril 2012 et décembre 2013. Nous avons repéré 133 morts admissibles parmi lesquels 67 (50 %) avaient reçu un certain type de traitement de prolongation de la vie, quoique seulement 14 (11 %) aient subi une réanimation cardiorespiratoire (RCR). Les premières ordonnances documentées sur la portée du traitement étaient : la RCR chez 39 (29 %) patients, le traitement médical actif sans RCR chez 81 (61 %) patients et les soins de confort sans RCR chez 11 (8 %) patients. Les dernières ordonnances documentées étaient les soins de confort chez 85 (64 %) patients. Vingt-huit (21 %) patients ont eu une consultation en soins palliatifs. Le temps médian entre la consultation en soins palliatifs et la mort était de 6 jours et entre les ordonnances de soins de confort et la mort était de 24 heures. Contrairement au risque élevé de mortalité de la cohorte de notre étude, la consultation en soins palliatifs faisait souvent défaut ou avait lieu dans les derniers jours de vie à la suite d’ordonnances de soins axés sur le confort rédigées seulement 24 heures avant la mort, ce qui démontre qu’il est encore possible d’intégrer de manière précoce des approches palliatives et axées sur les objectifs au traitement des patients atteints d’IC à un stade avancé.