Background: A review of the literature and current practice patterns for vision rehabilitation care in Canada provide a basis for this pilot study, which was undertaken to explore related issues from the perspectives of older adults and low vision service providers. The pilot study was overseen by a number of collaborators whose names are listed at the end of this paper.Methods: Thirty people aged 60 years or older who had vision impairments and were clients of the Canadian National Institute for the Blind were surveyed by telephone. Ophthalmologists, optometrists, and opticians completed a mail questionnaire. Vision rehabilitation practitioners and nurses, ophthalmic technicians, and service providers for low vision technical aids were surveyed by e-mail.Results: Ophthalmologists are a primary source of referrals to low vision services, but low functional vision does not always trigger such referrals, nor are referrals always timely. Optometrists are primary providers of low vision services, including dispensing of low vision aids, but such aids are expensive, and inadequate training in their use may contribute to noncompliance. Costs associated with providing low vision assessments and services are higher than compensation to vision service providers, whose capacity to meet increasing demand is limited. In addition, there are disparities between rural and urban areas and among provinces in the availability of, and funding for, services and aids.Interpretation: On the basis of the findings, an emergent theory is proposed on the consequences resulting from lack of planning and standards for vision rehabilitation care. The implications of this study form the basis for further research.
Contexte: Une revue de la littérature et des pratiques actuelles de réadaptation visuelle au Canada a servi de base à cette étude pilote dont l’initiative avait pour objet d’étudier les problèmes connexes à la malvoyance dans la perspective des adultes âgés et des dispensateurs de services d’aide pour malvoyance. L’étude pilote a été surveillée par plusieurs collaborateurs dont la liste apparaît à la fin.Méthodes: Un sondage a été mené par téléphone auprès de personnes de 60 ans et plus qui avaient une déficience visuelle et étaient clientes de l’Institut national canadien pour les aveugles, par la poste auprès d’ophtalmologistes, d’optométristes et d’opticiens, et par courriel auprès de praticiens et de personnels infirmiers en réadaptation visuelle, ainsi que de techniciens en ophtalmologie et de dispensateurs de services pour malvoyance.Résultats: Les ophtalmologistes constituent la source principale d’orientation des patients vers les services de réadaptation visuelle, mais la déficience visuelle n'incite pas toujours à le faire ou à le faire au moment opportun. Les optométristes sont les principaux dispensateurs de services pour la malvoyance, y compris l’aide connexe, mais celle-ci est dispendieuse et le manque d’information des patients peut entraîner la non-observance. Les coûts associés à l’évaluation de la malvoyance et aux services sont plus élevés que la rémunération qu'en reçoivent les dispensateurs des services et la capacité de ces derniers de répondre à la demande croissante est limitée. En outre, il y a des disparités entre les régions urbaines et rurales et entre les provinces quant à la disponibilité et au financement des services et des aides.Interprétation: Ces résultats permettent d’avancer une hypothèse sur les conséquences du manque de planification et de normes en matière de services en réadaptation visuelle. Les implications de la présente étude offre une base de recherche plus poussée.