Transplant candidates might manifest circulating antibodies against human leukocyte antigens and nonhuman leukocyte antigens, a condition termed allosensitization. The presence of these antibodies decreases a given candidate's possible donor pool, thereby prolonging the time to transplantation. They are also associated with poorer posttransplant outcomes including increased morbidity and mortality. With the increasing use of ventricular assist devices as a bridge to transplantation, the prevalence of allosensitized transplant candidates has increased. This has implications for transplant programs in terms of donor-recipient matching and managing transplant-related complications, which are more common in this high risk cohort. Controversy exists as to the best approach in managing sensitized patients, before and after transplantation. Transplant centres have used various strategies to reduce antibody loads with mixed results being reported; moreover, it remains unclear as to whether attempts at desensitization translate into better posttransplant outcomes. As an alternative management approach, some centres participate in large organ sharing strategies and allocate organs based on the probability of finding a successful donor-recipient match. In this article, the immunological basis of allosensitization, its causes, implications, and therapeutic strategies to manage sensitized patients are reviewed. The literature in relation to desensitization therapies in heart transplant candidates is also reviewed.
Les candidats à la transplantation pourraient manifester des anticorps circulants contre les antigènes HLA (human leukocyte antigen) et les antigènes non HLA, un phénomène appelé l'allosensibilisation. La présence de ces anticorps diminue la banque possible de candidats donneurs, prolongeant ainsi le délai d'attente avant la transplantation. Ils sont également associés à des résultats plus médiocres après la transplantation incluant l'augmentation de la morbidité et de la mortalité. Avec l'utilisation croissante des dispositifs d'assistance ventriculaire comme « pont à la transplantation », la prévalence de candidats à la transplantation allosensibilisés a augmenté. Ceci a des répercussions sur les programmes de transplantation en matière d'appariement donneur-receveur et de prise en charge des complications liées à la transplantation, qui sont plus fréquentes dans cette cohorte exposée à un risque élevé. Il existe une controverse quant à la meilleure approche de prise en charge des patients sensibilisés avant et après la transplantation. Les centres de transplantation ont utilisé diverses stratégies pour réduire les charges d'anticorps pour lesquelles des résultats mixtes sont rapportés. De plus, on ignore si les tentatives de désensibilisation se traduisent par de meilleurs résultats après la transplantation. Comme autre approche de prise en charge, certains centres participent à de grandes stratégies d'échanges d'organes et s'attribuent les organes selon la probabilité de trouver le meilleur appariement donneur-receveur. Dans cet article, la base immunologique de l'allosensibilisation, ses causes, ses conséquences et ses stratégies thérapeutiques de prise en charge des patients sensibilisés sont passées en revue. La littérature en lien avec les thérapies de désensibilisation des candidats à la transplantation cardiaque est également passée en revue.