Qui gagne en conséquence de l’intégration du marché du capital : concurrence fiscale entre pays syndiqués et non‐syndiqués. Dans cet article, on y examine les effets de bien‐être associés à l’intégration du marché du capital, en regard d’un modèle de concurrence fiscale entre deux pays asymétriques. L’asymétrie s’exprime dans le marché du travail : un pays a un marché parfait du travail, alors que dans l’autre il y a syndicalisation. Les résultats indiquent que les effets de bien‐être de l’intégration du marché du capital diffèrent selon que les gouvernements sont actifs ou passifs quand il s’agit d’attirer du capital. Quand les gouvernements ne font pas d’efforts actifs pour attirer du capital, l’intégration crée des avantages pour le pays qui a un marché du travail concurrentiel et, inversement, désavantage le pays syndiqué. L’intégration du marché du capital avantage les deux pays si tous deux sont actifs et se concurrencent pour avoir accès au capital mobile en utilisant taxes et subventions.