Résumé
• Cette étude examine les effets potentiels des changements atmosphériques et du réchauffement climatique au sein de l’écotone que constitue la limite supérieure de la forêt dans les Alpes centrales en Europe. Après avoir mis l’accent sur les effets de l’ozone (O3) et de l’augmentation des concentrations atmosphériques du CO2, les effets du réchauffement climatique sur le bilan de carbone et le bilan hydrique des arbres et des forêts à la limite supérieure de la forêt seront présentés en vue de tirer des conclusions sur l’évolution de la croissance des arbres et sur les dynamiques de la limite supérieure de la forêt.
• Actuellement, les concentrations en O3 de l’air ambiant au niveau du sol n’exercent pas un stress critique sur les arbres adultes à la limite supérieure de la forêt dans les Alpes centrales en Europe. En réponse à des concentrations élevées en CO2 Larix decidua a montré une augmentation de la croissance, alors qu’une telle réponse n’a pas été trouvée chez Pinus uncinata. Globalement, le réchauffement climatique apparaît être le facteur responsable de la stimulation de la croissance observée chez les arbres à la limite supérieure de la forêt.
• Toutefois, l’augmentation de la réinstallation des semis dans les Alpes centrales en Europe est le résultats de l’invasion d’habitats potentiels plutôt qu’une migration en altitude due aux changements climatiques, bien que les semis atteindront seulement la taille des arbres après un couplage réussit avec l’atmosphère et donc perdant le microclimat favorable d’une végétation basse.
• En conclusion, les phénomènes climatiques extrêmes futurs sont plus susceptibles de contrôler les dynamiques de limite supérieure de la forêt, que l’augmentation progressive de la température dans les Alpes centrales en Europe.