The long-term efficacy and safety of alcohol septal ablation (ASA) has recently been demonstrated. However, there is still debate about the outcome of younger patients who should be treated using myectomy, according to American College of Cardiology Foundation/American Heart Association guidelines. The aim of this study was to evaluate the long-term outcome of patients ≤ 50 years of age after ASA for hypertrophic obstructive cardiomyopathy (HOCM).We retrospectively evaluated consecutive, highly symptomatic patients aged ≤ 50 years with HOCM who underwent ASA.Institutional databases of 3 cardiovascular centres identified 290 patients with HOCM who underwent ASA; 75 (26%) of them were aged ≤ 50 years at the time of their first ASA. Median duration of follow-up was 5.1 years (range, 0.1-15.4 years). Four patients (5%) died during the study period (438 patient-years; the annual mortality rate was 0.91%; 95% confidence interval [CI], 0.25-2.34%; the annual mortality rate combined with the first appropriate implantable cardioverter-defibrillator discharge was 1.43%; 95% CI, 0.52-3.10%). Survival free of all-cause mortality at 1, 5, and 10 years was 97% (95% CI, 89-99%), 94% (95% CI, 84-98%), and 94% (95% CI, 84-98%), respectively.Results of this first study focused on HOCM patients aged ≤ 50 years who underwent ASA suggest a low risk of all-cause death or appropriate implantable cardioverter-defibrillator discharge in the long-term follow-up.
L’efficacité et l’innocuité à long terme de l’ablation septale à l’alcool (ASA) ont récemment été démontrées. Cependant, la myectomie, selon les lignes directrices de l’American College of Cardiology Foundation et l’American Heart Association, qui devrait être réalisée pour traiter les jeunes patients, fait encore l’objet d’un débat. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats à long terme des patients ≤ 50 ans après l’ASA visant à traiter la cardiomyopathie obstructive hypertrophique (CMOH).Nous avons évalué de manière rétrospective des patients consécutifs très symptomatiques âgés de ≤ 50 ans et atteints d’une CMOH qui avaient subi une ASA.Les bases de données institutionnelles de 3 centres spécialisés en maladies cardiovasculaires ont permis de trouver 290 patients atteints d’une CMOH qui avaient subi une ASA; 75 (26 %) patients étaient âgés de ≤ 50 ans au moment de leur première ASA. La durée médiane du suivi a été de 5,1 ans (étendue, 0,1-15,4 ans). Quatre (4) patients (5 %) sont morts durant la période de l’étude (438 patients-années; le taux annuel de mortalité a été de 0,91 %; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 0,25-2,34 %; le taux annuel de mortalité combiné à la première décharge appropriée du défibrillateur cardioverteur implantable a été de 1,43 %; IC à 95 %, 0,52-3,10 %). La survie sans mortalité toutes causes confondues après 1, 5 et 10 ans a été respectivement de 97 % (IC à 95 %, 89-99 %), de 94 % (IC à 95 %, 84-98 %) et de 94 % (IC à 95 %, 84-98 %).Les résultats de cette première étude qui portaient sur les patients atteints d’une CMOH âgés de ≤ 50 ans ayant subi une ASA montrent un faible risque de mortalité toutes causes confondues ou de décharge appropriée du défibrillateur cardioverteur implantable durant le suivi à long terme.