To evaluate the value of cardiac magnetic resonance imaging (MRI)–based measurements of inferior vena cava (IVC) cross-sectional area in the diagnosis of pericardial constriction.Patients who had undergone cardiac MRI for evaluation of clinically suspected pericardial constriction were identified retrospectively. The diagnosis of pericardial constriction was established by clinical history, echocardiography, cardiac catheterization, intraoperative findings, and/or histopathology. Cross-sectional areas of the suprahepatic IVC and descending aorta were measured on a single axial steady-state free-precession (SSFP) image at the level of the esophageal hiatus in end-systole. Logistic regression and receiver-operating curve (ROC) analyses were performed.Thirty-six patients were included; 50% (n = 18) had pericardial constriction. Mean age was 53.9 ± 15.3 years, and 72% (n = 26) were male. IVC area, ratio of IVC to aortic area, pericardial thickness, and presence of respirophasic septal shift were all significantly different between patients with constriction and those without (P < .001 for all). IVC to aortic area ratio had the highest odds ratio for the prediction of constriction (1070, 95% confidence interval [8.0-143051], P = .005). ROC analysis illustrated that IVC to aortic area ratio discriminated between those with and without constriction with an area under the curve of 0.96 (95% confidence interval [0.91-1.00]).In patients referred for cardiac MRI assessment of suspected pericardial constriction, measurement of suprahepatic IVC cross-sectional area may be useful in confirming the diagnosis of constriction when used in combination with other imaging findings, including pericardial thickness and respirophasic septal shift.
Déterminer s’il est utile de mesurer la superficie de la section transversale de la veine cave inférieure (VCI) lors de l’examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM) cardiaque pour établir le diagnostic de constriction péricardique.Des patients ayant subi une IRM cardiaque en raison d’une suspicion clinique de constriction péricardique ont été identifiés de façon rétrospective. Le diagnostic de constriction péricardique a été posé par les antécédents cliniques, une échocardiographie, un cathétérisme cardiaque, des observations peropératoires ou une étude histopathologique. La superficie des sections transversales de la VCI suprahépatique et de l’aorte descendante ont été mesurées sur une image axiale unique tirée d’une séquence de précession libre d’état stationnaire (SSFP) réalisée en coupe axiale à l’échelle de l’hiatus œsophagien lors de la télésystole. Des analyses de régression logistique et de la fonction d’efficacité de l’observateur ont été réalisées.Trente-six patients ont été inclus; 50 % (n = 18) présentaient une constriction péricardique. L’âge moyen des patients était de 53,9 ± 15,3 ans et 72 % d’entre eux (n = 26) étaient de sexe masculin. Les valeurs associées à la VCI, le rapport entre la superficie de la section de la VCI et la superficie de la section de l’aorte, l’épaisseur du péricarde et la présence de mouvement septal lors de la respiration ont grandement différé selon que le patient présentait une constriction ou non (P < 0,001 pour l’ensemble). Le rapport entre la superficie de la section de la VCI et la superficie de la section de l’aorte présentait le rapport de cotes le plus élevé pour prédire la constriction (1070, intervalle de confiance de 95 % [8,0-143051], P = 0,005). L’analyse de la fonction d’efficacité de l’observateur a révélé que le rapport de la superficie de la section de la VCI et de la superficie de la section de l’aorte permettait de distinguer ceux qui présentaient une constriction de ceux qui n’en présentaient pas en raison d’une aire sous la courbe de 0,96 (intervalle de confiance de 95 % [0,91-1,00]).Chez les patients dirigés en IRM pour évaluer une éventuelle constriction péricardique, la mesure de la superficie de la section transversale de la VCI suprahépatique peut permettre de confirmer le diagnostic de constriction si elle est jumelée à d’autres aspects d’imagerie, notamment l’épaisseur du péricarde et le mouvement septal lors de la respiration.